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Critique de Polomarco
La Havane, fin des années 80 : une jeune fille de 16 ans opère son passage à l'âge adulte avec la fougue, l'inconscience et l'inconstance de sa jeunesse. Sous couvert de montrer que la liberté sexuelle est la forme la plus aboutie de toutes les libertés, et que, de surcroît, elle incarne le mieux la résistance à la dictature castriste, Zoé Valdes semble se complaire dans la description des frasques de son héroïne. Passant de bras en bras et de lit en lit, cette dernière s'approche du degré zéro de la vie affective. Car, "en matière de tendresse, impossible de se tromper, le critère est flagrant : si les gestes sont offerts à tous, les gestes ne sont offerts qu'à soi (Michel Zanotti-Zorkine).
Zoé Valdes explique dans la post-face que les thématiques du désir, du corps et de la sexualité lui sont chères -le lecteur l'aura compris tout seul- et qu'elles appellent probablement une suite à Desirée Fe : ce sera sans moi. Le roman relève en effet davantage du film pornographique que de l'étude psychologique.
(Lu dans le cadre de l'opération Masse critique).
Zoé Valdes explique dans la post-face que les thématiques du désir, du corps et de la sexualité lui sont chères -le lecteur l'aura compris tout seul- et qu'elles appellent probablement une suite à Desirée Fe : ce sera sans moi. Le roman relève en effet davantage du film pornographique que de l'étude psychologique.
(Lu dans le cadre de l'opération Masse critique).
