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Critique de Chouchane


Magnifica cherche le stylo que son fils Andréa lui a offert avant de disparaître. Ce stylo lui dit-il » Je te le confie. Je sais que tu sauras en faire bon usage. Dans cette encre il y a tout. Ton histoire, la mienne. Celle de ceux qui viendront, de ceux qui existent et de ceux qui n'ont jamais existé. » Et hop ! À partir de là on plonge dans la vie d'un village italien à la fin de la guerre. Ada Maria (la mère de Magnifica) y vit une enfance pauvre mais sauvage et pleine de poésie. de poésie l'ouvrage en est plein, la description de la nature est un souffle d'air frais, rien de lourd ou de trop, c'est juste bien à lire.
On voit se transformer la vie de ce village, les superstitions, le père honni chasseur qui empaille les animaux, Eufrasia la mère aimée et qui va mourir trop tôt, Pietrino le petit frère grand et solide et la bonne Térésina féministe avant l'heure maîtresse du père qui va prendre une belle place dans le roman. Et le temps qui passe, les morts qu'on enterre, l'amour qui s'use, l'amour qui meurt trop tôt lui aussi. C'est plein de nostalgie, parfois de mélancolie.
Bref, rien de spectaculaire mais du joli, du paisible mais c'est parfois triste. « C'était beau mais c'était triste » comme disait Prévert.
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