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Critique de Aifelle


Anne Vallaeys, journaliste et écrivaine belge, s'intéressait depuis longtemps à la transhumance, accumulant les lectures, quand le temps est venu d'expérimenter elle-même ces anciens chemins qui rythmaient la vie de la Camargue aux Alpes de Haute-Provence.

Lu pendant la canicule du mois d'Août, ce récit de marche a été un véritablement enchantement à plus d'un titre à commencer par la beauté de la langue, j'ai dû consulter souvent un dictionnaire devant la richesse des descriptions de plantes, de la faune, du paysage et du langage des bergers.

Puis il y a la marche elle-même. Trois cent vingt kilomètres en vingt jours. Anne a préparé un itinéraire avec l'aide de la Maison de la Transhumance, mais elle ne sait pas ce qu'elle va trouver sur le terrain, les chemins ayant été effacés. Après avoir envisagé de partir seule, Anne a finalement embarqué la jeune Marie, amie de sa fille, précieuse compagnie avec son intuition des itinéraires à reprendre.

Comme dans tout récit de marche il y a les bons et les mauvais jours, la météo changeante, la chaleur accablante, puis la pluie qui empêche de continuer. Il y a abondance de senteurs, de sensations, des moments de découragement aussi. Sans oublier les précieuses rencontres, il y a des résistants dans ces régions oubliées, qui s'efforcent de vivre en accord avec leurs idées et le mode de vie de leurs ancêtres.

Impossible de suivre ce chemin sans parler du loup qui pose un véritable problème d'adaptation aux bergers et des nombreux problèmes liés à l'époque moderne et aux tracasseries de l'Administration.

J'ai beaucoup appris dans ce court récit, j'ai suivi le périple avec une carte, je me suis sentie transportée en Provence avec les deux marcheuses, un vrai bonheur vous dis-je.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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