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Critique de Delphine-Olympe


Me voici dans une situation délicate : je ne sais trop que dire de ce livre. On ne peut pas dire qu'il soit mauvais, loin de là. Il est plutôt bien écrit, avec l'alternance de deux registres linguistiques marquant les allers et retours successifs entre notre monde contemporain et le XVIIe siècle.
L'idée de superposer deux intrigues symétriques par leurs personnages et les situations dans lesquelles ils évoluent était plutôt intéressante.
Mais disons que ce livre ne m'a pas touchée. Je n'ai pas vibré d'une quelconque émotion en le lisant. Et surtout, je n'ai pas réussi à comprendre où l'auteur voulait en venir. Et ça, ça me chiffonne toujours !

On découvre donc parallèlement un médecin apothicaire formant son fils appelé à prendre sa suite, comme cela s'est toujours fait depuis plusieurs générations dans la famille, et un chirurgien spécialisé en cardiologie, homonyme et donc, on l'imagine aisément, descendant des premiers. de part et autre il y a une femme, à la personnalité trouble, affligée d'une légère claudication suite à un accident, chacune vivant avec son père, leur mère étant décédée dès leur plus jeune âge.
L'exercice de la médecine, l'étrange et peut-être inquiétant sentiment de puissance que procure le pouvoir de faire reculer la mort, la possibilité de s'enrichir par ce biais sont au coeur des intrigues qui se nouent conjointement, s'éclairant l'une l'autre.

Le parallélisme des histoires met en lumière analogies et antagonismes entre les deux époques dans la relation entre patients et médecins, dans l'ascendant que sont susceptibles de prendre les seconds au sein de la société et dans le regard que porte la justice sur l'exercice de la médecine. D'une certaine manière, le récit donne une vision de l'évolution du rôle du corps médical dans la société de l'Ancien Régime à nos jours.
Je serais tentée de dire «Bon. Et après ?»
Je reste sur ma faim.
Peut-être que ce sujet ne me passionne pas. Peut-être aussi que l'écriture ciselée et très appliquée de Vallejo ne correspond pas à ma sensibilité. Je préfère en effet un style moins contenu, plus libre, plus échevelé.
En fin de compte, un roman qui, en dépit de ses qualités, ne m'était certainement pas destiné. Mais peut-être en ira-t-il autrement de vous ?

Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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