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Critique de cicou45


Cet ouvrage m'a été prêtée par une amie de ma mère et je crois qu'à l'avenir, je vais lui demander plus souvent conseil car à chaque fois qu'elle me prête un livre, il s'agit toujours d'une véritable petite pépite. C'est le cas ici, dans ce premier roman, d'abord paru en auto-édition puis repris par les éditions Lafon. Ici, le lecteur fait la connaissance d'un vieil homme acariâtre, Ferdinand Brun. Octogénaire, il vit seul avec sa chienne Daisy, son seul amour. En effet, Monsieur Brun n'aime pas les gens et et particulier la concierge de son immeuble, Madame Suarez à qui il ne peut s'empêcher de faire des sales coups pour la faire tourner en bourriques. Quant aux autres résidents de l'immeuble, c'est à peine si il leur adresse un simple bonjour. Non, Ferdinand est très bien tout seul, du moins, c'est ce qu'il croit. L'arrivée dans sa vie d'une jeune fille, Juliette, sa voisine du dessus, qui va s'inviter à manger chez lui tous les midis (parce que c'est bien meilleur qu'à la cantine) va bouleverser sa vie. L'accueillant d'abord avec réticence, Ferdinand va vite s'habituer à ses rendez-vous quotidiens, prenant plaisir à bavarder avec elle et se rendant compte que cette gamine a bien plus de jugeote que tout autre à son âge. Plus, il y aura Béatrice, sa voisine nonagénaire avEc qui il va également sympathiser et chez laquelle il sera régulièrement inviter à prendre le café ou à disputer des parties de bridge. Bref, on pourrait presque croire que c'est une réaction en chaîne et que le vie bien tranquille de Ferdinand est en train de prendre un nouveau départ. Et si la vie lui donnait une nouvelle chance ? On a beau avoir quatre-vingts ans passé, il n'est jamais trop tard pour réparer certaines erreurs, notamment renouer avec sa fille qui habite désormais Singapour, apprendre à mieux connaître son petit-fils et à devenir aimable avec autrui tout simplement ! Comme dit si bien l'auteur John Irving Fletcher : "Un sourire ne coûte rien mais il rapporte beaucoup ; il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne". Cette phrase est vraiment très approprié à cet ouvrage car Ferdinand va bien vite se rendre compte que non seulement, il a besoin des autres mais que lui aussi, peut être utile.

Un roman que j'ai dévoré d'une seule traite, l'écriture est fluide, les chapitres courts...bref, une véritable réflexion sur la vie tout en étant léger ! Cela fait vraiment du bien de temps à autre, je vous assure, vous devriez essayer...non pas de sourire et d'être aimables avec vos voisins mais de lire ce petit bijou !
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