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Critique de marina53


Au 8, rue Bonaparte, dans cette belle résidence tranquille mais tenue d'une main de fer par la concierge, Mme Suarez, il y en a de toutes les couleurs, des orangers, des violines, des blondes... et l'emmerdeur, le serial killer, le prédicateur... bref, Ferdinand ! Voilà deux ans qu'il habite ici, depuis son divorce, sa femme le rendant cocu avec le facteur! Et voilà deux ans qu'il embête tout le monde. Ronchon, hypocondriaque, peu social et acariâtre, il s'ennuie ferme dans la vie. Et maintenant que sa chienne Daisy, à qui il tenait le plus au monde, vient de mourir accidentellement, il a décidé de faire comme elle: aller se jeter sous un bus. Comble de (mal)chance, il s'en tire avec trois fois rien. Sa fille, Marion, qui habite à Singapour, ne peut malheureusement pas veiller sur lui et craint pour sa santé et son bien-être (celui des autres aussi). Aussi a-t-elle décidé de l'envoyer en maison de retraite. Ferdinand s'y oppose violemment. Sa fille cède à condition que Mme Suarez lui envoie un compte-rendu toutes les semaines de l'état de son père et de son appartement. Mme Suarez qui ne le porte pas du tout dans son coeur jubile déjà... 

Vieux, râleur et suicidaire... Toute ressemblance avec des personnes ou personnages... Quoique...
Une première de couverture un brin désuète mais charmante, une expression pour titre, comme c'est le cas pour chacun des chapitres, ce petit roman donne le ton. Ferdinand, cet emmerdeur (n'ayons pas peur des mots), fait tout pour pourrir la vie de son voisinage. Mais tel est pris qui croyait prendre... Une fois cette Mme Suarez sur le dos, il devra composer avec. Et, surtout avec cette petite Juliette, gamine survoltée au tempérament bien trempé et qui n'a pas sa langue dans sa poche. Les carottes sont cuites ! Aurélie Valognes nous offre un petit roman sans prétention, touchant, frais et enlevé dans lequel les personnages ne manquent jamais de piquant. le ton est vif et coloré. Les bras ne nous en tombent pas mais c'est du nanan...

Faut pas pousser Mémé dans les orties... 
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