Dès le début, on se demande qui est le vrai Martin Harris. Sur ce coup-là,
Didier van Cauwelaert réussit bien à capter notre attention. Tout au long de l'histoire, il sème des pistes, des doutes, des interrogations. Un peu comme dans
L'évangile de Jimmy, on a du mal à savoir où il s'en va. C'est bien écrit, on embarque facilement dans l'histoire et on s'attache rapidement à Martin, qui veut tant retrouver sa vie d'avant et son identité. J'ai particulièrement aimé les bouts instructifs sur la botanique. Peut-on vraiment faire témoigner des fleurs!? Ça se gâche environ 20 pages avant la fin. J'aime les suspenses et être surprise par la fin, mais je veux avoir l'impression que la fin est plausible, qu'on a semée des indices tout au long, que je n'ai pas su voir, ce qui n'est pas le cas ici. le livre aurait pu finir d'une façon totalement différente, et ça n'aurait rien changé tellement c'est déconnecté du reste de l'histoire. Au final, c'est un livre bien écrit, mais dont la fin aurait intérêt à être plus liée au reste du récit.
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