>
Critique de Coetseslivres
Dans un futur peut-être pas si lointain que ça…Une société hyperconnectée qui a pour maîtres mots la consommation et l'utilité, allant jusqu'à donner des « malus citoyens ». Edouard est banquier et gère ces malus, coupant les vivres aux contrevenants pour des périodes plus ou moins longues.
Jusqu'au jour où il se met à entendre une voix. Pas dans sa tête, non elle semble sortir d'on ne sait où. Elle lui parle, lui dit à bientôt, tu vas être en retard au travail, … Petit à petit, Edouard perd le sommeil. Et s'il n'arrivait pas à déterminer l'origine de cette voix qui le harcèle ? …
L'auteur nous fait découvrir un monde futuriste loin d'être idyllique. Tout est fait pour que l'homme (au sens large) consomme et soit utile. Un retard au travail ? le malus citoyen augmente. de même si vous n'avez ni compagne ni enfant. Et si par malheur ce malus augmente, on vous coupe les vivres pour toujours, vous êtes condamné à un exil forcé…
Un univers assez angoissant, noir, dans lequel on est plongé avec Edouard. Une société qui ne pense qu'à la rentabilité, sans égard pour la personne. Mais l'auteur ne néglige pas une certaine forme d'humour, noir bien entendu, qui allège un peu l'atmosphère...Peut-être une façon pour l'auteur d'exorciser une certaine forme de crainte.
L'écriture est addictive. On se demande ce qui arrive à Edouard et comment il faire pour « jongler » avec cette voix. Une certaine forme de « pitié » se développe, on le plaint.
Une lecture agréable dans un monde qui ne l'est pas. Un monde inhumain qui, espérons-le, ne verra jamais le jour.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Jusqu'au jour où il se met à entendre une voix. Pas dans sa tête, non elle semble sortir d'on ne sait où. Elle lui parle, lui dit à bientôt, tu vas être en retard au travail, … Petit à petit, Edouard perd le sommeil. Et s'il n'arrivait pas à déterminer l'origine de cette voix qui le harcèle ? …
L'auteur nous fait découvrir un monde futuriste loin d'être idyllique. Tout est fait pour que l'homme (au sens large) consomme et soit utile. Un retard au travail ? le malus citoyen augmente. de même si vous n'avez ni compagne ni enfant. Et si par malheur ce malus augmente, on vous coupe les vivres pour toujours, vous êtes condamné à un exil forcé…
Un univers assez angoissant, noir, dans lequel on est plongé avec Edouard. Une société qui ne pense qu'à la rentabilité, sans égard pour la personne. Mais l'auteur ne néglige pas une certaine forme d'humour, noir bien entendu, qui allège un peu l'atmosphère...Peut-être une façon pour l'auteur d'exorciser une certaine forme de crainte.
L'écriture est addictive. On se demande ce qui arrive à Edouard et comment il faire pour « jongler » avec cette voix. Une certaine forme de « pitié » se développe, on le plaint.
Une lecture agréable dans un monde qui ne l'est pas. Un monde inhumain qui, espérons-le, ne verra jamais le jour.
Je vous souhaite une bonne lecture.
