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Critique de Erik_


Erik_
30 septembre 2023
Voici le troisième volume qui est censé nous expliquer comme les Winch ont bâti leur immense fortune à partir de rien. On se souvient de Vanko qui dans le premier tome avait quitté le Monte-Négro pour s'installer en Amérique.

Nous suivons cette fois-ci son arrière petit-fils qui nous est bien connu car il s'agit du fameux Nério, le père adoptif de Largo. On va avoir droit au chaînon manquant à savoir les conditions de l'adoption de notre héros de la série mère.

On se rend compte également des méthodes peu orthodoxes employés par Nério qui souffre d'un véritable complexe d'infériorité lié à sa petite taille. Il compense en devenant un homme immensément riche mais seul dans sa vie puisqu'il ne pourra pas avoir d'enfant.

C'est vrai que le tome se prénomme Danitza mais c'est surtout la mère de famille Aliana qui serait la véritable héroïne. Elle représente la partie de la famille restée en Yougoslavie où l'on ne rigole pas sous le joug du maréchal Tito.

On apprendra ainsi que l'arrière grand-père du côté maternel de Largo était un Tchetnik, c'est à dire un résistant à l'occupation nazi pendant que le roi Pierre II se réfugiait à Londres. le combat des royalistes a été supplanté par celui des partisans de Tito qui s'est accaparé les victoires pour bien se faire voir des alliés. A la fin de la guerre, Tito a aboli la monarchie.

Le préquel de Largo Winch aura eu le mérite d'éclaircir tout ce lourd passé familial composé de trahison mais également d'une détermination à s'en sortir. On a rien sans rien.

L'originalité ne sera pas de mise s'agissant d'une saga familial mais on peut reconnaître une réelle efficacité pour plaire aux lecteurs. Les fans de Largo seront comblés d'autant que le dessin de Berthet assure incontestablement. Bref, on prend du plaisir à lire. C'est ce qui compte, non ?
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