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Critique de Patmarob



Eric van Lustbader est un écrivain américain, il est l'auteur de plusieurs thrillers qui ont remporté un vrai succès.
« La conspiration Carson » est paru, en français, en 2011. L'intérêt du roman tient à une organisation réussie, son thème et un moment particulier de la vie politique américaine.
La scène introductive maintient le suspens, elle s'achève sans que l'on en connaisse le dénouement, procédé souvent utilisé dans les séries télévisées, appelé « cliffhanger ».
Le thème développe la guerre que se livrent, entre eux, les services secrets américains.Pour asseoir le pouvoir des politiques, ils utilisent les criminels, les psychopathes, les gangs mafieux .
L'action se déroule entre l'élection du nouveau président (en novembre) et la prise du pouvoir par le président élu (en janvier). La période est particulière et propice aux guerres de pouvoir entre les administrations qui se succèdent.
Le personnage principal, Jack McClure, est agent de l'ATF, l'organisme fédéral qui lutte contre le trafic de tabac, d'alcool et d'armes à feu .Il est chargé de retrouver la fille du président élu, Alli , qui a été enlevée… le personnage est complexe, il a des prémonitions et des visions de sa fille décédée. Dyslexique, son cerveau fonctionne en réunissant les morceaux d'une réalité ressentie, façon " puzzle". Son passé, traumatisant, est dévoilé peu à peu et ponctue le déroulement de l'enquête.
Le président en fin d'exercice veut lier le pouvoir politique à un socle religieux incontesté. La théocratie n'est pas loin avec son discours, sa censure et son hostilité à toute opposition. La dernière mission du président est donc d'éliminer les groupes contestataires désignés comme terroristes.
Jack McClure découvre qu'un homme mystérieux, aux pouvoirs étranges, manoeuvre et manipule … mais pour quel objectif ?
Le lecteur suit, avec intérêt, l'enquête. Les rebondissements permettent de maintenir le suspens jusqu'au terme inattendu du roman.
Toutefois, l'histoire paraît quelque peu sophistiquée, certaines étapes du livre manquent de précision. le roman côtoie le fantastique : Jack McClure entend et voit sa fille décédée. le manipulateur du rapt apparaît mal défini, proche d'un « Méphistophélès » dans la description et les intentions maléfiques. L'auteur juxtapose les paramètres du roman policier : une intrigue forte dans un contexte politique complexe, un personnage à l'histoire personnelle traumatisante, et un ennemi aux capacités « surnaturelles ».
Si le rythme permet une lecture soutenue, le livre manque toutefois d'unité.



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