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Critique de Calimero29
Ellie, étudiante en littérature, 23 ans tombe amoureuse de Steven, 40 ans, professeur de littérature et séducteur compulsif; au bout de six mois de relation, Ellie propose un week-end en tête en tête, loin de tout, ce que Steven s'empresse d'accepter. Mais ce séjour en amoureux se transforme en cauchemar où chacun cache une part d'ombre pleine de violence.
Le titre a tout d'abord agi sur moi comme un repoussoir car il sonnait très romance, un genre dont je ne suis pas friande. Mais on est loin, très loin d'une histoire fleur bleue qui finirait par le traditionnel "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"!!!!
Le roman s'ouvre sur une scène de crime apocalyptique avec du sang et du vomi partout, des objets brisés, des portes défoncées. Mais que s'est-il passé? Nous ne le comprendrons réellement que quelques pages avant la fin, car la même scène réapparaîtra avec ses acteurs et son contexte.
Dès le départ, on sent une menace diffuse, une tension palpable accentuées par l'isolement de la maison, l'absence de couverture téléphonique, la neige qui recouvre tout comme un linceul, des bruits inexpliqués. S'installe rapidement un huis-clos oppressant, terrifiant où la vérité de chacun va se dévoiler dans une explosion de haine, de violence, de vengeance.
A côté de l'aspect thriller, le roman délivre un message militant sur l'emprise que peut exercer un homme mûr, détenant le savoir sur des adolescentes qui n'ont pas le discernement pour se méfier d'une relation toxique dont elles seront forcément les victimes. Il nous décrit les arguments méprisables et fallacieux utilisés par ce type d'hommes afin de se disculper, de se donner le beau rôle et surtout faire porter la faute sur les jeunes filles. L'auteure a mis une partie de sa propre expérience dans ses personnages et son intrigue, ce qui en renforce le propos.
J'ai beaucoup apprécié le roman et son message, happée par la tension et par le caractère très visuel des scènes, cependant quelques longueurs auraient probablement pu être évitées pour rendre la lecture encore plus prenante.
#Rienquenousdeux #NetGalleyFrance
Le titre a tout d'abord agi sur moi comme un repoussoir car il sonnait très romance, un genre dont je ne suis pas friande. Mais on est loin, très loin d'une histoire fleur bleue qui finirait par le traditionnel "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"!!!!
Le roman s'ouvre sur une scène de crime apocalyptique avec du sang et du vomi partout, des objets brisés, des portes défoncées. Mais que s'est-il passé? Nous ne le comprendrons réellement que quelques pages avant la fin, car la même scène réapparaîtra avec ses acteurs et son contexte.
Dès le départ, on sent une menace diffuse, une tension palpable accentuées par l'isolement de la maison, l'absence de couverture téléphonique, la neige qui recouvre tout comme un linceul, des bruits inexpliqués. S'installe rapidement un huis-clos oppressant, terrifiant où la vérité de chacun va se dévoiler dans une explosion de haine, de violence, de vengeance.
A côté de l'aspect thriller, le roman délivre un message militant sur l'emprise que peut exercer un homme mûr, détenant le savoir sur des adolescentes qui n'ont pas le discernement pour se méfier d'une relation toxique dont elles seront forcément les victimes. Il nous décrit les arguments méprisables et fallacieux utilisés par ce type d'hommes afin de se disculper, de se donner le beau rôle et surtout faire porter la faute sur les jeunes filles. L'auteure a mis une partie de sa propre expérience dans ses personnages et son intrigue, ce qui en renforce le propos.
J'ai beaucoup apprécié le roman et son message, happée par la tension et par le caractère très visuel des scènes, cependant quelques longueurs auraient probablement pu être évitées pour rendre la lecture encore plus prenante.
#Rienquenousdeux #NetGalleyFrance
