AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de YANCOU


"Plagier quelqu'un, c'est reconnaitre à un travail une estime que l'on dénie à son auteur", nous dit David van Reybrouck dans ce livre hybride (et monstre, donc) qui tient à la fois du récit, du documentaire et un peu de ce qui peut faire grincer les dents parfois : l'autofiction. Livre-enquête ayant pour idée centrale le possible plagiat des écrits sur les termites d'un certain Eugène Marais par le nobel belge de littérature Maeterlinck, c'est aussi un captivant voyage dans l'Afrique du Sud post-apartheid et, surtout, un entrainant bal des idées et de réflexions que je comparerais tantôt à du Sebald, tantôt à du Vuillard. Il n'y a pas une page où l'on apprend pas quelque chose, Reybrouck allant même jusqu'à offrir au lecteur émerveillé que je suis un passionnant et précis comparatif entre le moment "fin de siècle" du XIXème et les jeunes gothiques fin 1980. Il n'en fallait pas plus pour m'emballer, je dois bien l'avouer. Et si le nombre de pages (plus de 400) vous repousse un peu, lisez Zinc du même auteur : un tout petit livre documentaire et littéraire sur une enclave n'ayant appartenu ni à la France, ni à la Belgique ni aux prussiens, et qui, pour un temps, a représenté l'utopie européenne, morte dès la première guerre mondiale lorsque que ce confetti de liberté individuelle est réclamé par toutes les puissances à la fois...
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}