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4.3/5 (sur 617 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruges , le 11/09/1971
Biographie :

David Grégoire Van Reybrouck, né à Bruges le 11 septembre 1971 est un scientifique, historien de la culture, archéologue et écrivain belge d'expression néerlandaise.

Il sillonne la RDC et s’est entretenu avec des centaines de Congolais pour bâtir un récit à mi-chemin entre l’historiographie classique et la fiction. Cet incroyable best-seller de 680 pages, balayant l’histoire du Congo, de la veille de la colonisation jusqu’à nos jours, a remporté le prix AKO, le Goncourt néerlandophone. Le Prix Médicis de l'essai couronne également "Congo, une histoire".

En avril 2021, il annonce renoncer à l'analyse politique et historique pour se consacrer entièrement à la cause climatique, vue l'urgence de la situation.

Source : Etonnants voyageurs Wikipedia
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David van Reybrouck est né à Bruges en 1971 dans une famille flamande de fleuristes, de relieurs, d'électriciens et d'artistes. Il a étudié l'archéologie et la philosophie aux universités de Louvain et de Cambridge et détient un doctorat à l'université de Leyde. Militant pour la démocratie et le climat, David van Reybrouck est essayiste, historien, romancier et auteur de théâtre. Son nouveau livre, **Nous colonisons l'avenir**, vient de paraître. « Je passe beaucoup de mon temps dans les salles de réunion alors que je préfère être dans mon atelier littéraire. Mais franchement, en tant qu'écrivain, aujourd'hui, je trouve difficile d'écrire quand il y a un trou dans le toit. C'est difficile d'écrire quand ça goutte et donc, de temps en temps, je me mets debout pour aider et faire quelque chose contre ce problème. [...] J'essaie de trouver l'équilibre entre mes activités littéraires et démocratiques… La lutte pour trouver cet équilibre en vaut la peine, et la conséquence est nette : il y a certains livres que je ne veux pas écrire parce que je suis en train de parler à un ministre ou que je suis en train d'organiser ou de mettre sur pied quelque chose avec des citoyens. » Pour découvrir l'oeuvre de David van Reybrouck : https://www.actes-sud.fr/contributeurs/david-van-reybrouck
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Citations et extraits (178) Voir plus Ajouter une citation
L’Afrique centrale était une région sans écriture, mais pas pour autant sans Histoire. Des centaines, que dis-je, des milliers d’années d’histoire humaine ont précédé l’arrivée des Européens. Le plus profond obscurantisme, s’il a jamais existé, résidait dans le regard que portaient les explorateurs blancs sur la région, plutôt que dans la région elle-même. Eh oui, l’obscurantisme aussi est in the eye of the beholder.
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Je ne tarde pas à m’apercevoir que, s’il est un domaine en Afrique du Sud où règne encore, des années après l’abolition de l’apartheid, une stricte séparation entre les races, c’est bien celui de la coiffure. En général, les salons de coiffure pour Noirs ressemblent à des chantiers. Des gens passent et repassent avec des seaux de mortier, on vous applique une couche d’enduit sur le crâne, on tire des câbles, on vous visse de fausses tresses. Le volume de la radio est à fond et, tout comme sur un vrai chantier, des pourparlers interminables s’engagent. Mon irruption, toutefois, fait cesser les conversations. Le propriétaire se précipite vers moi. Il m’assure qu’il ne demanderait pas mieux que de me rendre service, mais qu’avec des cheveux aussi raides que les miens, il ne peut tout simplement rien faire. Penaud, il m’indique un salon de coiffure tenu par un Blanc, de l’autre côté de la rue.
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Si la méfiance est le prix à payer pour la sécurité, je ne suis pas prêt à le payer. Plutôt libre et vulnérable, qu’en sécurité et craintif.
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Mais le plus beau est naturellement un buffet de gare sans gare et même sans train. Pour cela il fallait que je sois à Kinshasa. Le train pour Matadi ne circule plus depuis des années déjà, avais-je entendu dire, mais parfois, soudain, d’un seul coup, il surgit, une fois par semaine, une fois par mois, personne ne le sait précisément, d’ailleurs quelle importance, il surgit, lentement, en rampant, toujours recouvert de grappes de personnes, de jerrycans jaunes, de gerbes de sucre de canne, d’attentes pleines d’espoir, crissant bruyamment sur les rails rouillés. Et devant cette gare en ruine sont installés cinq ou six parasols effilochés, jaunes, rouges, bleus, et sous l’un d’entre eux est accroupie maman Justine, devant une petite poêle bosselée où elle casse deux œufs et émince des oignons qui grésillent à la chaleur du feu de charbon, elle s’essuie le front et me sourit : “Les œufs c’est bon dit-elle, et il n’y a pas de train aujourd’hui, tu veux du pilipili avec ?”
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La corvée de la perception des impôts était laissée à des subalternes armés d’un fusil. Comme leurs chefs blancs voulaient être certains qu’ils ne se servaient pas de leurs armes à mauvais escient pour chasser des animaux sauvages, ces derniers devaient prouver ce qu’ils avaient fait de leurs balles. Ainsi, en divers endroits, on prit l’habitude de couper la main droite des victimes pour l’emporter comme preuve de la munition utilisée. Les mains étaient fumées au-dessus d’un feu de bois, comme on le fait aujourd’hui encore pour des produits alimentaires, afin d’éviter qu’elles ne pourrissent. Le percepteur ne voyait son chef qu’à plusieurs semaines d’intervalle, d’où cette pratique. Lorsqu’il lui rendait compte de ses activités, il devait présenter les pièces justificatives*, ses “notes de frais”.
( Congo années 1890 ,les chefs blancs majoritairement des Belges )
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Lorsqu’en 1938 quelqu’un lui demande lequel –du communisme, du fascisme ou du parlementarisme –des trois systèmes politiques a sa préférence, il répond qu’il ne voit dans la politique “qu’une cage pleine de singes avides”.
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Marx nous avait déjà appris qu’une répartition du travail bien organisée est la condition de toute vie sociale. Chez les fourmis, la chose va de soi alors que chez les humains, elle demande un certain apprentissage. C’est la raison pour laquelle les fourmis ont été une source d’inspiration pour toutes sortes de réformes sociales et morales.
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On pourrait comparer la création de l'Etat du Congo à l'histoire d'un particulier ou d'une société qui, en Europe, aurait fondé un certain nombre d'établissements sur le Rhin, de Rotterdam jusqu'à Bâle, ce qui lui aurait valu de se voir attribuer la souveraineté sur toute l'Europe occidentale (p. 74)
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Les explorateurs du XIX siècle ne comprenaient pas que les villages où ils débarquaient soient depuis longtemps au courant de leur arrivée. Quand ils apprenaient qu’un message tambouriné pouvait parcourir six cent kilomètres en vingt-quatre heures, ils parlaient de télégraphe de brousse. Ils ne savaient pas que cette forme de communication était antérieure d’au moins mille cinq cent ans à l’invention du morse.
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David Van Reybrouck
“On a le droit de vote, mais pas le droit à la parole”
Télérama
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