Un poil déçu par ce livre dont j'attendais beaucoup plus après
La fabrique du monde tant apprécié.
J'ai en revanche été conquis par cette belle retranscription de ces atmosphères si particulières que seules les îles peuvent offrir à qui sait prendre le temps de s'y perdre. Une atmosphère
de terre et de mer.
Henri n'aura que 24 heures pour s'en imprégner, encore sous le choc du rejet de Youna qu'il était venu retrouver à l'improviste après 3 ans d'absence militaire. La fin d'un amour, le début d'une errance. Une page qui se tourne avant qu'une autre, plus horrible, ne démarre.
Mais rien que pour la délicate écriture de Sophie van des Linden, ce livre vaut d'être lu et la notion "impressionniste" évoquée par l'éditeur convient parfaitement à cette auteure qu'on imagine sur la lande, dans le vent, sur le motif, apportant touche après touche les éléments de ce court récit, repassant sur l'une, rehaussant l'autre, reprenant l'ensemble le lendemain. Une artiste en somme...
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