Le propos du livre n'est pas sans doute pas de décrire la vie des soldats au sud Liban, côté israélien, au niveau d'un check point.
Le personnage de Favrier, jeune Français qui s'est engagé ici pour défendre la civilisation occidentale (pourquoi pas ?) est tout aussi secondaire.
C'est Belleface, "l'Ancien" qui intéresse ici, l'ancien baroudeur ; de la jungle du Tonkin au désert du Moyen Orient dans l'armée israélienne, cet ancien rescapé de Tréblinka, où toute sa famille a été assassinée, ne craint pas la mort ; il s'est forgé au long des années une philosophie, illustrée par de fréquentes références à
L Ecclésiaste. S'il imagine un instant le jeune Favrier en fils spirituel, ce roman est avant tout une réflexion sur la solitude : étonnante solitude vécue dans la contemplation des paysages.
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