Dans une période où les reconversions professionnelles, les changements de vie n'ont jamais été autant d'actualité (et ne m'ont jamais autant fait envie...), cette biographie d'
Anaïs Vanel me semblait une lecture tout à fait adéquate.
L'intention est là. Dans
Tout quitter,
Anaïs Vanel plaque tout (quasiment) du jour au lendemain, quitte Paris pour Hossegor pour... surfer.
Cela paraît très réducteur comme résumé, mais malheureusement, c'est que j'en ai retenu, et c'est bien dommage, car le surf et moi, nous sommes très très éloignés.
Alors, oui il y a quelques métaphores sur son rapport au surf, à l'océan, un sentiment de plénitude, mais je ne m'y suis pas reconnue.
Vous me direz que ce n'est pas uniquement pour moi qu'elle a écrit son livre c'est certain, mais sur un sujet qui peut toucher de nombreux lecteurs, de manière consciente ou pas, de façon secrète ou très avouée, il me semble que l'axe qu'a emprunté
Anaïs Vanel dans
Tout quitter est trop réducteur.
Ce changement de vie, de métier, c'est à priori une envie d'écrire, de passer de l'autre côté, elle qui était éditrice à Paris. Je trouve ça finalement dommage d'avoir trouvé plus de détails sur ses pages des différents réseaux sociaux ou interviews que dans son tout premier livre autobiographique.
Pas une seule fois, elle ne le mentionne, pas une seule fois, on comprend que ses journées peuvent être aussi occupées par l'écriture.
J'ai tout de même apprécié le format, découpé en 4 saisons de l'année. J'ai aimé ces instants décrits sur des pages uniques, mêlant instants présents et souvenirs d'enfance.
C'est finalement dommage que je n'y ai pas trouvé autant de profondeur que ce que j'attendais.
N'aimant pas rester sur un goût de "trop peu", je lirai certainement son prochain livre, car je souhaite qu'il y en ait un second... on ne peut pas
Tout quitter pour ne faire les choses qu'à moitié !