Le journal de bord du grand-père de Mathilde, prisonnier de guerre en 39-45. 6 ans au fin fond de la Pologne, Russie ? du au jour le jour, peu de sentiments. le début, c'est "la 7ième compagnie", il ne sais pas où il va, il suit les ordres d'un puis d'un autre, perd sa compagnie, la retrouve, a faim (ça c'est tout le temps, le manque de bouffe, les mêmes soupes insipides), boit du vin. L'organisation de l'armée française laisse pantois. Il sera employé dans des fermes dans des conditions souvent rudes (rien que pour le climat avec des hivers à - 30°), parfois plus favorables (compagnons agréables, surveillants plus ou moins zélés). Il fera de la vannerie, sinon du travail de paysan qu'il trouve inintéressant. Je n'apprendrais ni son âge, ni son métier, rien sur sa famille (sa soeur meurt pendant sa captivité, une phrase et c'est tout), ses joies, peurs, espoirs. Si, il cite ses lectures et dit qu'ils sont abreuvés de rumeurs, informations fausses. Fake news avant l'heure. Mathilde a le même regard et lui ressemble beaucoup.
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