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Critique de simoncailloux


La maman de Paul est morte en couche. Lorsque Paul avait onze ans, Jean Caradec, son père était envoyé en Algérie par son employeur. Que faire de l'enfant ? Il voulut le placer chez Célestine gouvernante au château de la Chesnaye, qui accepta. Ce fut pour quatre mois. le mari de Célestine, Borel, était garde-chasse dans le domaine. Totoche un braconnier lui donnait du fil à retordre. Borel ne pouvait sévir car il n'arrivait pas au bon moment pour avoir une preuve de délit.

L'enfant se passionna pour tous ce qui touche à la nature. Il avait en la personne de Totoche un homme qui partageait sa passion mais également un ami.

Célestine avait pour consigne de ne pas divulguer la parenté de Paul, ce qu'elle fit de son mieux. Elle était amenée à justifier la présence de l'enfant chez elle et pour rester conforme à ce qui lui était demandé par Jean, elle ne put que mentir invoquant que Paul est le neveu d'une cousine … . Avec toutes les questions qui lui étaient posées, parfois dans ses réponses elle emmêlait les pinceaux.

Si les personnages de l'histoire sont trompés sur les liens de parenté de Paul, le lecteur par contre les connait en début de roman. Au début également on apprend que le comte Antoine avait déshérité sa fille Mathilde qui avait des rapports amoureux avec un homme de passage au domaine qui n'était pas de son rang social. Mathilde enceinte portait Paul alors qu'elle s'en alla à Paris.

Ce roman possède une double facette. D'une part Paul jusqu'à presque la fin de son séjour ignore tout de ses liens de parentés et l'histoire décrit les circonstances dans lesquelles il l'apprendra. D'autre part, ce livre est une ode à la nature, en Sologne région de bois, marécages, landes riches en variétés botanique et animalière. Cette région est merveilleusement décrite par Nicolas Vanier féru de nature et habitant lui-même la Sologne.

L'enfant, malgré les secrets et mensonges de Célestine découvrira des choses. Reverra-t-il son père ? Qu'adviendra-t-il d'Antoine et de son testament ?

Doit-on caché à un enfant d'onze ans ses origines ? Cela se faisait probablement couramment au début du vingtième siècle.

Le style d'écriture de Nicolas Vanier, pour ce livre, comme pour d'autres, tient en éveil. On vit la situation décrite, on oublie un moment sa propre réalité en s'introduisant dans les personnages, ce qui est plaisant.

Le roman est bien construit. On en a tiré un film au contenu assez fidèle, que j'ai eu l'occasion de voir à ma grande satisfaction.

Je rapporte l'anecdote que généralement pour les livres portés à l'écran, je me fais un devoir de d'abord lire le livre. Il y a parfois urgence car l'on n'a pas la certitude que le film sera après un mois en prolongation dans la salle la plus proche de son domicile. Dans le cas de : « L'école buissonnière », pour trouver le livre avant de voir le film, j'ai impérativement été de librairie en librairies en parcourant près de quatre-vingt kilomètres. Je n'avais pas de connexion internet et l'on ne se rend même plus compte à l'heure actuelle de tout le temps perdu en recherches et de la facilité que représentent les achats en ligne tant c'est devenu courant aujourd'hui.

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