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Critique de amghost
Je me suis fixé comme objectif cette année de lire au moins cinq livres autoédités et j'ai choisi Negombo de Virginie Vanos (une auteure que j'ai découvert via instagram), surtout à cause de la couverture du livre que j'ai trouvé absolument magnifique (le flou de l'arrière-plan est très évocateur et met en valeur la plume et l'encrier au premier plan). Étant moi-même autoédité, c'est ma façon à moi d'aider des auteurs dans la même position que moi.
Tout d'abord, ce n'est absolument pas le genre de livre que je lis habituellement et peut-être que j'aurai dû lire la quatrième de couverture à deux fois (même si en général j'évite, car je veux me laisser la surprise lors la découverte du récit).
Donc, j'aurai du mal à classer ce genre de livre, moi qui n'en lis pas habituellement (romance, roman d'amour, drame, récit de voyage).
Le livre raconte l'histoire de Jenny Colomb, une romancière dont la situation est assez compliquée au départ. Elle a vécu un divorce difficile qui lui a fait perdre beaucoup d'amis, puis la mort naturelle de son ex-mari n'a fait qu'empirer les choses, conduisant des gens jaloux et mesquins à la harceler, voire même à la menacer. Dans cette situation où la police ne peut spécialement intervenir (et là, je me pose la question : faut-il en arriver au pire avant que quelqu'un ne réagisse à ce genre de mésaventure ?), elle décide de plier ses bagages du moins temporairement et grâce à l'aide de son éditeur, elle embarque pour le Sri Lanka.
Là-bas, elle a le temps de se ressourcer et en profite pour faire de nouvelles rencontres qui l'aideront à se retrouver soi-même, son indépendance d'action et sa liberté, à retrouver l'inspiration et enfin prendre un nouveau départ.
Le roman est court, et se lit facilement. Il est écrit à la première personne du singulier ce qui le centre vraiment sur le personnage principal. le Sri Lanka, les personnages secondaires sont restés au fond comme une partie du décor, par rapport au voyage intérieur de Jenny qui est le thème principal.
On y découvre en filigrane aussi la description du métier d'auteur (qui ne se résume pas seulement à écrire un livre, mais aussi à le promouvoir, à aller à la rencontre de ses lecteurs…), et comment Jenny fonctionne (par exemple, comment elle s'inspire des gens réels pour créer ces personnages de romans). de ce point de vue, je pense que Virginie Vanos décrit un peu comment elle peut elle-même écrire, en décrivant le travail de son personnage.
Le problème est que je ne me suis pas spécialement attaché au personnage principal de Jenny. Je l'ai trouvé assez spectatrice de sa vie, parfois trop distante, voire indifférente par rapport aux autres ou aux évènements survenus. Ceci est mon ressenti personnel.
Je me suis posé la question au final, si elle était capable d'aimer d'un amour véritable, d'avoir une vie de couple épanouie et je me suis dit qu'elle était trop indépendante, qu'elle avait vraiment trop besoin de liberté pour vivre une vie sage et bien rangée.
J'ai apprécié à la fin du roman, la discussion entre Jenny et Stavros Laskaris un auteur grec de thriller, qui résume assez bien tout le roman en lui-même.
Je n'ai pas été surpris en revanche par le dénouement du livre, qui pour moi était cousu de fils blancs.
J'aurais aimé en savoir plus sur les actions de Bruno la Taupe, mais Negombo n'est pas un roman policier (dommage pour moi).
J'estime que je ne suis pas le lecteur cible de cet ouvrage, et c'est pourquoi mon évaluation du livre est moyenne. Donc ne tenez pas compte de celle-ci et faites-vous votre propre idée de Negombo de Virginie Vanos.
Tout d'abord, ce n'est absolument pas le genre de livre que je lis habituellement et peut-être que j'aurai dû lire la quatrième de couverture à deux fois (même si en général j'évite, car je veux me laisser la surprise lors la découverte du récit).
Donc, j'aurai du mal à classer ce genre de livre, moi qui n'en lis pas habituellement (romance, roman d'amour, drame, récit de voyage).
Le livre raconte l'histoire de Jenny Colomb, une romancière dont la situation est assez compliquée au départ. Elle a vécu un divorce difficile qui lui a fait perdre beaucoup d'amis, puis la mort naturelle de son ex-mari n'a fait qu'empirer les choses, conduisant des gens jaloux et mesquins à la harceler, voire même à la menacer. Dans cette situation où la police ne peut spécialement intervenir (et là, je me pose la question : faut-il en arriver au pire avant que quelqu'un ne réagisse à ce genre de mésaventure ?), elle décide de plier ses bagages du moins temporairement et grâce à l'aide de son éditeur, elle embarque pour le Sri Lanka.
Là-bas, elle a le temps de se ressourcer et en profite pour faire de nouvelles rencontres qui l'aideront à se retrouver soi-même, son indépendance d'action et sa liberté, à retrouver l'inspiration et enfin prendre un nouveau départ.
Le roman est court, et se lit facilement. Il est écrit à la première personne du singulier ce qui le centre vraiment sur le personnage principal. le Sri Lanka, les personnages secondaires sont restés au fond comme une partie du décor, par rapport au voyage intérieur de Jenny qui est le thème principal.
On y découvre en filigrane aussi la description du métier d'auteur (qui ne se résume pas seulement à écrire un livre, mais aussi à le promouvoir, à aller à la rencontre de ses lecteurs…), et comment Jenny fonctionne (par exemple, comment elle s'inspire des gens réels pour créer ces personnages de romans). de ce point de vue, je pense que Virginie Vanos décrit un peu comment elle peut elle-même écrire, en décrivant le travail de son personnage.
Le problème est que je ne me suis pas spécialement attaché au personnage principal de Jenny. Je l'ai trouvé assez spectatrice de sa vie, parfois trop distante, voire indifférente par rapport aux autres ou aux évènements survenus. Ceci est mon ressenti personnel.
Je me suis posé la question au final, si elle était capable d'aimer d'un amour véritable, d'avoir une vie de couple épanouie et je me suis dit qu'elle était trop indépendante, qu'elle avait vraiment trop besoin de liberté pour vivre une vie sage et bien rangée.
J'ai apprécié à la fin du roman, la discussion entre Jenny et Stavros Laskaris un auteur grec de thriller, qui résume assez bien tout le roman en lui-même.
Je n'ai pas été surpris en revanche par le dénouement du livre, qui pour moi était cousu de fils blancs.
J'aurais aimé en savoir plus sur les actions de Bruno la Taupe, mais Negombo n'est pas un roman policier (dommage pour moi).
J'estime que je ne suis pas le lecteur cible de cet ouvrage, et c'est pourquoi mon évaluation du livre est moyenne. Donc ne tenez pas compte de celle-ci et faites-vous votre propre idée de Negombo de Virginie Vanos.
