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Critique de ladesiderienne
C'est après avoir récupéré ce roman à la médiathèque que je me suis aperçue qu'il était estampillé "littérature jeunesse". Même l'illustration de la couverture abondait en ce sens. J'ai évidemment passé l'âge depuis longtemps, mais aimant beaucoup la plume de Marie Vareille, je me suis laissée convaincre. Aucun regret, ce fut une lecture pleine d'émotions et enrichissante.
L'héroïne, Léa ,16 ans, voit le monde autour d'elle s'écrouler. Alors que, passionnée de basket, elle visait la WNBA, encouragée par son entraîneur de père, ce dernier meurt subitement à 36 ans. On lui découvre une maladie génétique, le syndrome de Marfan. Les premières analyses montrent que Léa et sa soeur Anaïs, 14 ans, en sont également atteintes, ce qui interdit tout sport sollicitant trop le coeur comme le basket. Léa se rebelle et refuse en cachette de prendre son traitement, tout en poursuivant secrètement l'entrainement avec Anthony, 17 ans, récemment rencontré et avec lequel elle partage sa passion. Elle vit dans un milieu aisé mais dévasté par le deuil, lui vient de banlieue et son quotidien n'est pas facile non plus. La jeune fille va découvrir comment se reconstruire face aux épreuves de la vie.
Marie Vareille, s'inspirant de son histoire personnelle, nous offre un récit bouleversant et réaliste, sans tomber ni dans le pathos, ni dans "la romance à deux balles", grâce notamment à son écriture talentueuse. Elle fait partie des rares autrices en vogue actuellement que j'apprécie. Tout en évoquant cette étrange période de la vie qu'est l'adolescence, elle parle de l'indéfectible lien entre soeurs et de la reconstruction après un drame. A noter également qu'elle m'a fait découvrir ce qu'est le syndrome de Marfan. Cette belle métaphore du spaghetti m'a tiré les larmes d'où le coup de coeur. Voilà donc un très beau roman d'apprentissage qui plaira à toutes les générations et qui mérite le 20/20.
L'héroïne, Léa ,16 ans, voit le monde autour d'elle s'écrouler. Alors que, passionnée de basket, elle visait la WNBA, encouragée par son entraîneur de père, ce dernier meurt subitement à 36 ans. On lui découvre une maladie génétique, le syndrome de Marfan. Les premières analyses montrent que Léa et sa soeur Anaïs, 14 ans, en sont également atteintes, ce qui interdit tout sport sollicitant trop le coeur comme le basket. Léa se rebelle et refuse en cachette de prendre son traitement, tout en poursuivant secrètement l'entrainement avec Anthony, 17 ans, récemment rencontré et avec lequel elle partage sa passion. Elle vit dans un milieu aisé mais dévasté par le deuil, lui vient de banlieue et son quotidien n'est pas facile non plus. La jeune fille va découvrir comment se reconstruire face aux épreuves de la vie.
Marie Vareille, s'inspirant de son histoire personnelle, nous offre un récit bouleversant et réaliste, sans tomber ni dans le pathos, ni dans "la romance à deux balles", grâce notamment à son écriture talentueuse. Elle fait partie des rares autrices en vogue actuellement que j'apprécie. Tout en évoquant cette étrange période de la vie qu'est l'adolescence, elle parle de l'indéfectible lien entre soeurs et de la reconstruction après un drame. A noter également qu'elle m'a fait découvrir ce qu'est le syndrome de Marfan. Cette belle métaphore du spaghetti m'a tiré les larmes d'où le coup de coeur. Voilà donc un très beau roman d'apprentissage qui plaira à toutes les générations et qui mérite le 20/20.
