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Critique de palamede


L'homme est assis sur le banc qui fait face au commissariat. Muni d'un porte manteau et d'un lampadaire, il semble à l'aise malgré son dénuement, mais sa présence agace l'inspecteur Danglard, et intrigue le commissaire Adamsberg. Ces deux-là, comme toujours, ne sont pas d'accord sur la manière de traiter le problème. Il se pourrait bien que ce soit le commissaire qui ait raison : cet homme trop visible a quelque chose à cacher.

Noël, la nuit du don, de la grande trêve, les uns attendent la messe de minuit alors que d'autres font déjà la fête, s'empiffrent et s'offrent des cadeaux choisis avec amour. Stop ! Et ceux qui meurent tragiquement vous y avez pensé ? Peut-être pas, mais le commissaire Adamsberg oui, ce soir il veille car le soir Noël comme les autres jours, on tue...

Couché sur son carton cherchant la chaleur d'une bouche de métro, Pi le vagabond vendeur d'éponges a tout vu. La voiture qui s'arrête, la femme au manteau de fourrure blanc qui s'écroule après trois coups de feu. Mais Pi n'est pas prêt à témoigner pour une riche inconnue qui n'a pas eu un regard pour lui. Pourtant il est possible que le commissaire Adamsberg ait une idée qui lui fasse desserrer les mâchoires : une idée généreuse bien sûr, l'homme n'est pas un adepte de la méthode forte, ça tout le monde le sait.

Trois nouvelles pleines d'humanité, pas larmoyantes ni mièvres pour un sou, trois histoires pour s'amuser et méditer, entre autres, sur les préjugés des petits comme des puissants.

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