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Critique de Toocha


J'avais un souvenir de Pars vite et reviens tard comme une lecture agréable mais un peu fastidieuse ; j'ai voulu redécouvrir Fred Vargas par le début de sa série Adamsberg.
L'homme aux cercles bleus a confirmé le même ressenti : agréable mais un peu fastidieux.
Danglard trouve que la personnalité d'Adamsberg, nonchalant, sibyllin et charmant à la fois contamine l'ambiance du commissariat : pour le coup, elle contamine aussi le roman, sa narration et son écriture véhiculant les mêmes nonchalance et charme. Pendant qu'Adamsberg ne mène pas tant l'enquête qu'il se laisse mener, l'histoire se promène à travers une mosaïque de personnages excentriques et lunaires, aux dialogues qui empruntent à la théâtralité, et dont l'originalité les rend un peu tous suspects, et parfois un peu tous surfaits. le narrateur a une omniscience fluctuante, tantôt au fait des pensées décousues des uns ou des autres, tantôt à distance. Les digressions et les détails, insignifiants ou au contraire déterminants, sont autant éparpillés dans le récit que le commissaire est débraillé. En se laissant porter par le courant et en renonçant à chercher à trouver les cheminements des conclusions tortueuses d'Adamsberg avant lui, le charme de l'écriture et du personnage lancinants opèrent ; mais le fil étant souvent décousu, il peut se perdre cependant facilement.
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