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Critique de Laveze


LES CAHIERS DE DON RIGOBERTO de MARIO VARGAS LLOSA
C'est la suite d' Éloge de la Marâtre, on retrouve exactement les mêmes protagonistes. Don Rigoberto se retrouve seul avec son fils, le petit mais très pervers Alfonso, dit, Fonfon, et doña Lucrecia est repartie dans sa maison avec sa bonne, Justitiana. Tout ce petit monde est bien malheureux et Don Rigoberto se réfugie dans l'écriture, noircissant des cahiers évoquant, entre autres, ses rapports très erotiques avec Lucrecia, mais aussi d'autres sujets comme l'esthétique, les veuves ou le sport! Pendant ce temps, à l'insu de Don Rigoberto, Fonfon rend journellement visite à Lucrecia et va tenter de rapprocher les ex amants. Curieusement, Lucrecia et Don Rigoberto vont recevoir des lettres anonymes. Qui écrit à qui? le mystère s'éclaircira progressivement tout comme évoluera la relation de Fonfon avec sa marâtre à travers sa passion pour Egon Schiele et ses tableaux aux connotations très sexuelles qui troubleront la belle Lucrecia.
C'est une suite passionnante que nous propose Llosa qui continue de jouer dans un registre erotico pervers alimenté par les peintures de Don Rigoberto et celles de Schiele que Fonfon fait découvrir à sa marâtre. C'est une alternance entre l'évolution de la situation entre les quatre héros de l'histoire ( le rôle trouble de la bonne en fait un élément très important du récit)et les fameux cahiers dont certains peuvent être un peu ennuyeux et que l'on peut allègrement sauter! Indispensable d'avoir lu Éloge de la marâtre avant.
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