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Critique de Livretoi


Suite du roman « Eloge de la marâtre » où l'on retrouve les mêmes personnages. Don Rigoberto et dona Lucrecia sont séparés bien qu'ils s'aiment toujours. Don Rigoberto refait vivre Dona Lucrecia à travers ses fantasmes. Fonfon rend visite à sa belle-mère et orchestre un plan astucieux pour réconcilier les deux amoureux. Il est souvent question d'éléments biographiques sur le peintre Egon Schiele et sa peinture, auxquels Fonfon voue un culte obsessionnel.
Les chapitres dédiés à l'histoire et au peintre Egon Schiele alternent avec ceux consacrés aux fantasmes de don Rigoberto et ceux où Vargas Llosa nous livre, sous forme de courts essais, sa vision de la liberté, de l'amour et de la sexualité. Il critique la société de masse actuelle qui asservit l'individu, y compris dans sa sexualité. Il fustige la pornographie, la mode des sex toys, les partouzes, le sexe sans imagination, les impératifs de la jouissance, la concentration sur le génital aux dépens de l'érotisme et des richesses déployées par la révélation des multiples zones érogènes du corps de la femme. Il défend une vision individualiste, créative, imaginative, joyeuse, saine, de la vie, de l'amour et de la sexualité.

Cette alternance de chapitres sur des thématiques variées aux dépens de l'intrigue romanesque oblige à une lecture concentrée, patiente, un peu intellectuelle parfois.
Un livre à ne lire qu'à condition d'avoir lu préalablement « Eloge de la marâtre » pour comprendre cette suite mais aussi parce l'attachement aux personnages contribue à entretenir la curiosité.
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