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Critique de ibon


Une enquête qui se délocalise à Londres et puis en un lieu incertain.
Un lieu restreint même, mais là-dessus il faut rester muet comme une tombe.
Adamsberg et son équipe auront à résoudre deux énigmes: qui a découpé des pieds et les a placé devant un cimetière londonien et qui a détaillé, écrabouillé, dispersé et même ventilé, le vieux Vaudel dans son appartement cossu parisien? L'horreur.

En contre partie, Vargas réconforte grâce à la stabilité et à la trucculence de ses personnages: Adamsberg en rêveur, Danglard en érudit, Estalère en naïf et Retancourt en bloc massif et impassible.
L'humour se fait au détriment de ceux-ci mais la bienveillance n'est jamais loin. Vargas les soigne, les lustre si bien qu'ils rassurent comme la patine du temps.
Comme souvent avec Vargas, le côté fantastique pointe son nez dans les enquêtes avec son cortège d'invraissemblances. C'est inquiétant mais le sceptique Danglard trouve toujours une explication logique.
Oui, Vargas a un talent certain.
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