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Critique de Pavlik


La saga de Marko, Alana et leur fille Hazel se poursuit avec ce tome 4, que j'ai trouvé des plus réjouissant. Toujours traqués par les forces de Continent et Couronne (les deux planètes en guerre depuis des années), pour cause d'union contre-nature (chacun étant issu d'un des deux camps), la famille a trouvé, sur la planète Gardenia, un refuge, que l'on devine temporaire, et peut expérimenter les aléas d'une vie ordinaire, entre galères professionnelles et difficultés conjugales.

J'ai particulièrement apprécié cette focalisation sur l'intimité du couple Marko-Alana, mis à l'épreuve de la dure réalité qui est celle de jeune parent, comment cette nouvelle dimension, cet océan de responsabilité, met à mal l'amour, pourtant réel entre ces deux là. Comme je l'avais dis dans ma critique du tome 1, un des ressort qui fait que Saga fonctionne est de mêler la petite et la grande histoire. Dans ce tome, c'est clairement la petite qui domine et je trouve le contraste entre des situations très réalistes, dans lesquelles nombreux seront ceux qui se reconnaîtront, et un univers débordant d'imagination, extrêmement saisissant et fort bien trouvé.

Le thème de la famille est décidément au coeur de cet album puisque, dans la deuxième partie, c'est celle du Prince Robot IV qui est à l'honneur mais dans un registre plus "royal". Ainsi, une nouvelle trame se dessine qui, ironie de l'histoire, fera se rapprocher, à la fin, Marko et un Prince revenu de ses errements, lorsqu'il apprend la mort de sa femme et le kidnapping de son fils. Pères de toutes les planètes, unissez-vous ! La famille, toujours, également évoquée à travers la quête de la Marque, pour savoir ce qui est arrivé au Testament, son frère (classe les surnoms des chasseurs de prime, pardon des "Indépendants"). La famille, enfin, présente jusque dans les rêves de ce dernier, toujours dans le coma.

En résumé, un tome vraiment excellent qui évite l'écueil de "l'album de transition". le dessin de Fiona Staples est toujours aussi bon, il gagne même, je trouve, en dynamisme, et ne perd pas ses points forts (expressivité des visages, imagination formelle). On attend la suite avec impatience !
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