Penser fait passer du souci du bien-être au désir de bien vivre.
Nous recherchons donc la compagnie des autres pour nous fuir nous-même. Plus radicalement, nous prenons pour amis ceux qui nous confortent dans nos faiblesses.
L’amour seul t’arrache à la poussière dont tu es fait !
Chacun sait que la vie finit toujours par séparer ceux qui s’aiment. Si l’amour ne meurt pas, le jour viendra où l’un des êtres qui s’aiment mourra avant l’autre. Le pressentiment de la séparation fait qu’il n’y a pas d’amour pleinement heureux.
Un homme libre ne demande jamais que les événements obéissent à ses désirs. Il s’entraîne à donner aux événements un sens qui les rende aimables quoi qu’il en soit.
Le désir conscient de l’amour de la connaissance vraie s’appelle philosophie. Car l’amour est par essence philosophe. Car être philosophe, c’est aimer la sagesse.
Le questionnement autour de la mort alimente, directement ou non, toute philosophie.
Ce qui est essentiel s'exprime sans insister, il s'ébauche comme une caresse.
Le mot responsabilité est partout, signe probable que son sens tend à disparaître.
Sommé de "responsabiliser" les autres, nous oublions d'être responsables nous-mêmes.