AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Zazaboum


Carnet de voyage romancé pas vraiment un roman : « Une ville flottante » relate la traversée de l'Atlantique de Liverpool à New-York que Jules Verne a effectué sur le Great Eastern en 1867.

Ce paquebot à vapeur est le plus grand du monde à cette date, il peut embarquer 4000 passagers. Depuis son lancement ce navire n'a connu que des déboires et il a été transformé en poseur de câbles télégraphiques sous-marins pendant quelques années.

Suite à cette période, le voyage raconté est le premier réaffecté au transport des passagers. Ils sont un peu plus de 1000 mais n'en restent pas moins la représentation de la population d'une ville.

Bien évidemment Jules Verne commence par narrer de façon très détaillée toutes les caractéristiques techniques de ce navire. N'utilisant pas le système métrique que nous connaissons il est difficile de se faire une idée du gigantisme du paquebot, de ses roues à aube, de ses chaudières et de ses structures !

Jules Verne retrouve un ami longtemps perdu de vu car cantonné en Inde et qui ne se remet pas d'une peine d'amour. Il fait la connaissance un docteur excentrique qui est certain que le Great Eastern va couler, son histoire étant émaillée de légendes sinistres. Jules Verne raconte la traversée par le menu, les coups de mer, les comportements et occupations des passagers.

L'écriture, quand elle n'est pas technique et descriptive, est plutôt naïve et scolaire, comme s'il s'était contenté de faire des phrases avec les mots jetés dans son carnet de voyage. Un peu de drame d'un côté, de folie de l'autre et de romance pour faire bonne mesure mais ça n'est pas pour moi un grand ouvrage.

A lire parce que c'est court, que c'est Jules Verne, que le Great Eastern était une curiosité et une prouesse technologique mais pas pour le style !

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020
CHALLENGE RIQUIQUI 2020
CHALLENGE XIXè 2020
Commenter  J’apprécie          230



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}