AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de christinebeausson


1914, dans le texte : "c'était nous les petits soldats français sous un soleil de plomb,..... Moi, tout ce que je comprenais, c'est qu'on s'installait dans la guerre."
1914, beaucoup ont cru partir pour un exercice amusant, repousser la bande d'en face derrière leurs frontières. Ils étaient habillés comme pour la parade et les mois ont passé ....

1915, "les gros canons crachaient leurs obus depuis l'arrière des lignes..... On n'en voyait pas le bout de cette putain de guerre en première ligne !"
1915, le ciel s'est obscurci, l'espoir a disparu, il a fallu survivre, comme on pouvait, il a fallu s'habituer à ce qui est insoutenable, pas le choix, et le temps s'étirait ... S'étirait ...

1916,"c'était pas demain la veille qu'on allait rentrer à la maison....et la guerre continuait...."
1916, et puis voilà, il faut se débrouiller, trouver des remèdes pour panser les blessures de l'âme en attendant la blessure qui pourrait délivrer le corps, ce n'est pas un programme bien encourageant mais que faire ?

Si par hasard, les planches de Tardi n'étaient pas assez explicites, le texte de Verney
nous présente un résumé historique de 1914, 1915 et 1916, juste au cas où nous n'aurions pas tout compris de ces politiques et de ces militaires qui ont décidé de l'avenir de ces "P.C.D.F. (Pauvres costauds, cons, couillons, cruches, etc," on peut même choisir la traduction !) sans aucun souci de simple humanité, sans tenir compte des réalités du contexte et avec une insouciance et un aveuglement démoniaques !
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}