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Critique de moussk12
Il est dit que les enfants ayant subi un traumatisme sont capables de résilience. Bien plus que ceux qui grandissent dans une famille aimante, à la vie pépère, et sont donc moins armés face à l'adversité et aux épreuves. Bien sûr, il ne faut pas généraliser. Certains plus fragiles ont tendance à glisser vers une mauvaise direction ou à sombrer irrémédiablement dans le néant. Mais d'autres maintiennent la tête hors de l'eau, tant bien que mal, par une force intérieure, une souffrance se changeant en colère ou en mutisme. Et qui leur donne l'impression de nager à contre-courant.
La narratrice fixe son choix sur un bel endroit, dans une nature isolée, afin de mettre fin à ses jours. Certaine qu'en ce lieu et au moment voulu, personne ne viendra l'interrompre. Il n'est pas question de rater sa mort. Après tout, on n'en a qu'une ! Et tandis que son sang s'écoule lentement, elle se souvient. Sa jeunesse, les études et les copines, un amour manqué, les regrets, son mari, la famille.
Paradoxalement, alors que la vie se meurt, une véritable déchirure de l'esprit vient expulser rancoeur, douleur, remords et tourments, prête pour une renaissance.
Ce qui est fort surprenant dans ce livre c'est que vous n'y trouverez aucun pathos, aucune intonation larmoyante, bien au contraire. La plume y est toute de légèreté en même temps qu'affûtée. Les phrases sont courtes et favorisent une lecture rapide. L'auteure fait preuve d'un humour décalé que j'ai adoré.
Ce petit roman d'à peine 100 pages annonce un vrai talent d'écrivaine chez Chantal Vervaet. « Rideau » se ferme sur une fin qui m'a abasourdie et bouleversée.
Un vrai coup de coeur.
Chantal Vervaet est une auteure belge que je vous invite à découvrir sans tarder (sur babelio : Gamayun).
La narratrice fixe son choix sur un bel endroit, dans une nature isolée, afin de mettre fin à ses jours. Certaine qu'en ce lieu et au moment voulu, personne ne viendra l'interrompre. Il n'est pas question de rater sa mort. Après tout, on n'en a qu'une ! Et tandis que son sang s'écoule lentement, elle se souvient. Sa jeunesse, les études et les copines, un amour manqué, les regrets, son mari, la famille.
Paradoxalement, alors que la vie se meurt, une véritable déchirure de l'esprit vient expulser rancoeur, douleur, remords et tourments, prête pour une renaissance.
Ce qui est fort surprenant dans ce livre c'est que vous n'y trouverez aucun pathos, aucune intonation larmoyante, bien au contraire. La plume y est toute de légèreté en même temps qu'affûtée. Les phrases sont courtes et favorisent une lecture rapide. L'auteure fait preuve d'un humour décalé que j'ai adoré.
Ce petit roman d'à peine 100 pages annonce un vrai talent d'écrivaine chez Chantal Vervaet. « Rideau » se ferme sur une fin qui m'a abasourdie et bouleversée.
Un vrai coup de coeur.
Chantal Vervaet est une auteure belge que je vous invite à découvrir sans tarder (sur babelio : Gamayun).
