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Critique de mljs
Commencez par prendre une poignée de Orgueil et Préjugés : une mère sans complexe souhaite marier ses filles et saute sur l'occasion quand un célibataire s'installe dans la région.
Continuez par une pincée de Cendrillon : trois soeurs bien nées se réussiront pas à séduire le prince mais la soeur de lait retiendra son attention.
Placez un petit pois sous des matelas.
N'oubliez pas un souffle de Barbe Bleue, la curiosité est-elle un vilain défaut ?
Rajoutez une bonne part de la Belle et la bête, une maison enchantée.
N'oubliez pas le chat magique.
Laissez reposer si vous y arrivez, moi, je n'ai pas pu, j'ai enchaîné. Ajoutez des questions modernes : le féminisme, l'érotisme, les classes sociales, l'attachement à la mère selon Freud et autres sans doute oubliés.
Mélangez. Non, il manque un truc. Il manque l'essentiel : l'imagination et l'écriture de Flore Vesco. Grâce à elle, nous vivons dans cette maison non pas hantée mais vivante, oppressante, menaçante, nous voyons cette mère aimante, monstrueuse, folle (je ne connais pas assez King, mais j'imagine bien une influence là aussi) ; nous enquêtons et acceptons l'inacceptable ; nous dormons, animés de rêves, prêts à nous laisser caresser, lécher, embrasser, regarder.
Un conseil : ne commencez pas ce livre tard dans la soirée en pensant lire quelques pages avant de dormir. Il doit être enchanté, vous n'arriverez pas à le lâcher avant de l'avoir terminé. Tard. Fatigués. Avec une courte nuit de sommeil et une longue journée devant vous...
Continuez par une pincée de Cendrillon : trois soeurs bien nées se réussiront pas à séduire le prince mais la soeur de lait retiendra son attention.
Placez un petit pois sous des matelas.
N'oubliez pas un souffle de Barbe Bleue, la curiosité est-elle un vilain défaut ?
Rajoutez une bonne part de la Belle et la bête, une maison enchantée.
N'oubliez pas le chat magique.
Laissez reposer si vous y arrivez, moi, je n'ai pas pu, j'ai enchaîné. Ajoutez des questions modernes : le féminisme, l'érotisme, les classes sociales, l'attachement à la mère selon Freud et autres sans doute oubliés.
Mélangez. Non, il manque un truc. Il manque l'essentiel : l'imagination et l'écriture de Flore Vesco. Grâce à elle, nous vivons dans cette maison non pas hantée mais vivante, oppressante, menaçante, nous voyons cette mère aimante, monstrueuse, folle (je ne connais pas assez King, mais j'imagine bien une influence là aussi) ; nous enquêtons et acceptons l'inacceptable ; nous dormons, animés de rêves, prêts à nous laisser caresser, lécher, embrasser, regarder.
Un conseil : ne commencez pas ce livre tard dans la soirée en pensant lire quelques pages avant de dormir. Il doit être enchanté, vous n'arriverez pas à le lâcher avant de l'avoir terminé. Tard. Fatigués. Avec une courte nuit de sommeil et une longue journée devant vous...
