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Citations sur Aurore, la petite fille du bâtiment Z (3)

[Aurore et son père vont pour la première fois faire leurs courses dans un supermarché et achètent du café]

Il contempla longuement l’appareil indiqué - un gros moulin à café électrique. Dans le haut, un trou béant indiquait l'endroit où verser le café en grains. Légèrement au-dessous, un bouton de réglage avec, sur le cadran, trois indications : gros, moyen, fin ; et enfin, dans le bas, un dernier bouton qui mettait l'appareil en mouvement.
Papa ne s'y entendait guère en matière de boutons. il était remarquable en histoire, sensationnel au piano, mais ici, cela ne servait à rien. Au piano, bien sûr, il fallait aussi appuyer sur des touches, mais papa savait exactement lesquelles. Les boutons du moulin à café, c'était une autre histoire !
A quoi bon reculer ? Papa, efficace et résolu, prit un paquet de café et le vida dans le grand trou.
- Nous allons mettre à "fin", dit-il.
Autrefois, dans leur petite épicerie de la vile, le garçon prenait le café et s'informait : " Fin, n'est-ce pas ? " Puis il disparaissait dans l'arrière-boutique ; on entendait un drôle de bruit et il revenait avec un sac de café finement moulu.
Papa ayant vidé son paquet et réglé l'appareil, appuya sur le dernier bouton, ce qui produisit exactement le bruit dont se souvenait Aurore. Pas seulement le bruit, hélas !
Un épais nuage brun s'échappa d'un trou sur le côté, et le café finement moulu se répandit en poussière sur le sol.
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Papa et Socrate arrivèrent. Socrate était de fort mauvaise humeur, ce qui n'avait rien de surprenant : réveillé avant son heure, il n'avait pas eu son biberon, puis on l'avait couché sur quelque chose de dur, il avait été piqué au bras et, pour finir, le médecin lui avait pincé le ventre. Rien d'étonnant à ce qu'il fût en colère. Mais papa savait admirablement calmer un bébé.
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Les grands immeubles se dressaient en bordure de la ville bourdonnante et surpeuplée. Jadis, à cet endroit, une forêt offrait un gîte aux animaux et oiseaux de toutes espèces, mais à mesure que se développait et s'étendait la cité, les arbres, peu à peu abattus, avaient cédé la place. Il en restait à peine quelques-uns, perdus parmi les hautes constructions qui les dépassaient.
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