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Critique de oran
René Char : Là où brûle la poésie
oran07 juin 2016René Char : Là où brûle la poésie de Danièle Leclair
4ème de couverture
René Char a soumis toute sa vie - et celle de ses proches - aux exigences de la poésie. Les plus grands artistes et penseurs du XX e siècle sont venus vers lui (Eluard, Camus, Braque, Miro, De Staël, Vicira da Silva, Boulez, Heidegger) et les jeunes poètes ont été fascinés par la force de son oeuvre et la stature de l'homme.
Acharnée à dire les instants de grâce offerts par la nature autant que l'héroïsme des maquisards pendant la Résistance, la grandeur de l'homme sur terre aussi bien que sa condition tragique, la poésie de Char résiste à la lecture et subjugue. La tension qui caractérise l'oeuvre de Char -entre exaltation et pessimisme, chant et anathème - est à l'image de sa vie, en équilibre permanent entre des êtres et des pôles complémentaires, Paris et la Provence, le passé et la modernité, l'absence et la présence. Joie et douleur sont toujours conjointes en lui. Lui-même s'inscrit dans la lignée des "grands souffrants", Hölderlin, Rimbaud, Van Gogh, venus apporter aux hommes d'aujourd'hui et de demain un souffle de révolte et une lucidité sans complaisance.
Un « gros » livre , plus de 530 pages , où Paul Veyne décrypte, raconte et éclaire les « traces poétiques » (1) du Poète l’islois (1)
1 « Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver ».
( La Parole en archipel)
oran07 juin 2016René Char : Là où brûle la poésie de Danièle Leclair
4ème de couverture
René Char a soumis toute sa vie - et celle de ses proches - aux exigences de la poésie. Les plus grands artistes et penseurs du XX e siècle sont venus vers lui (Eluard, Camus, Braque, Miro, De Staël, Vicira da Silva, Boulez, Heidegger) et les jeunes poètes ont été fascinés par la force de son oeuvre et la stature de l'homme.
Acharnée à dire les instants de grâce offerts par la nature autant que l'héroïsme des maquisards pendant la Résistance, la grandeur de l'homme sur terre aussi bien que sa condition tragique, la poésie de Char résiste à la lecture et subjugue. La tension qui caractérise l'oeuvre de Char -entre exaltation et pessimisme, chant et anathème - est à l'image de sa vie, en équilibre permanent entre des êtres et des pôles complémentaires, Paris et la Provence, le passé et la modernité, l'absence et la présence. Joie et douleur sont toujours conjointes en lui. Lui-même s'inscrit dans la lignée des "grands souffrants", Hölderlin, Rimbaud, Van Gogh, venus apporter aux hommes d'aujourd'hui et de demain un souffle de révolte et une lucidité sans complaisance.
Un « gros » livre , plus de 530 pages , où Paul Veyne décrypte, raconte et éclaire les « traces poétiques » (1) du Poète l’islois (1)
1 « Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver ».
( La Parole en archipel)
