"Ils restèrent ainsi pendant plusieurs longues minutes, communiquant silencieusement. On y était. C'était le moment où leur relation se transformait, passant d'amis et partenaires à amants. Etaient-ils prêts pour ça ?"
Les baisers de God étaient si tendres et doux que Day était en pamoison après seulement une minute. Il n'aurait jamais pu imaginer qu'un God rude et coriace, dur à cuire pouvait se montrer aussi gentil.
Il tourna au coin de la rue et heurta de plein fouet une large poitrine musclée, lui fichant la trouille ainsi qu’à son compagnon.
Mick agrippa son torse.
— Jésus !
— Non, God ! répondit la voix bourrue.
Day attrapa une sacrée chair de poule. Il n’avait pas besoin de relever les yeux, il savait exactement à qui appartenait cette voix.
« — Je n’en ai aucune idée, Leo. Comment es-tu certain d’aimer un homme ? lâcha Ronowski, poussant un soupir ennuyé.
— L’amour est partout pareil, mon petit, lança Day en ricanant.
Il l’appelait ainsi depuis la première question qu’il lui avait posée concernant le sexe.
— Peu importe que ce soit un homme, une femme ou un hermaphrodite. L’amour, c’est toujours de l’amour, chéri. Laisse-moi te l’expliquer autrement : si tu ressens une sensation bizarre dans ton ventre rien qu’au son de sa voix, alors tu sais ; si tu es impatient de le revoir alors même que vous êtes séparés depuis moins de vingt-quatre heures… alors tu sais ; si tu te retrouves à faire tout ce qui est en ton pouvoir pour le faire sourire, alors tu sais. Toutefois, le test ultime pour être certain d’être réellement amoureux ou non, c’est d’imaginer que cette personne t’est brusquement enlevée pour toujours. Si cette pensée te met au bord des larmes et te donne envie de courir pour passer tes bras autour de lui afin de le retenir contre toi, alors tu peux être sacrément assuré que tu es amoureux.
— Bordel de merde ! murmura Ronowski, clignant rapidement des yeux. Je suis amoureux ! Seigneur ! Pour la première fois de toute ma foutue vie. »
« Il tourna au coin de la rue et heurta de plein fouet une large poitrine musclée, lui fichant la trouille ainsi qu’à son compagnon.
Mick agrippa son torse.
— Jésus !
— Non, God ! répondit la voix bourrue.
Day attrapa une sacrée chair de poule. Il n’avait pas besoin de relever les yeux, il savait exactement à qui appartenait cette voix. »
« Day saisit sa tasse de café préférée et indiqua à God qu’il revenait tout de suite.
— Ouais, ouais, je sais. Tu es un fichu accro, mon pote. Que ferais-tu s’il y avait un jour pénurie de grains de café aux États-Unis ?
God secoua la tête.
— Que crois-tu que je ferais… ? Je déménagerais pour un pays où ils ne seraient pas en rupture, idiot. Je te jure, God, aussi intelligent que tu sois, parfois tu poses des questions vraiment stupides. »