Que dire de plus que les critiques précédentes n'auraient pas dit ? Un livre éventail oui, dont on peut se rafraîchir contre les pensées moroses insufflées par notre 21e siècle poussif, un éventail coloré et varié de ce magicien de l'imagination et de l'absurde, un éventail qui remue l'atmosphère ambiante de Vernon
Vian à Boris Sullivan, et inversement.
Mais sous la bouffonnerie, il y a un dessous des cartes et, en dessous encore, il y a le plus triste, le plus décevant de la nature humaine vécu par quelques héros de l'ombre comme ce loup végétarien qui à la pleine lune devient humain et finit déçu de ses nocturnes semblables.
Étonnamment dans ce chassé-croisé entre l'imaginaire et le sordide, il reste à Voris Bian assez de souffle pour chuchoter un semblant de morale à l'oreille de ses lecteurs de nouvelles, contes ou fables d'un genre qui n'appartient qu'à lui.
À vous d'aller y voir.
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