Boris Vian joue avec les noms propres, ceux qui peuvent donner lieu à des jeux de mots en français. Selon le dictionnaire, le vercoquin est une fantaisie, un caprice, sans doute celui de la drague dans les surprises parties. C'est également un "ver"...coquin...qui ronge la cervelle des moutons. Vers la fin du roman un poème laisse entendre que les vers des poètes leur rongent le cerveau ! Voilà bien une farce à la
Boris Vian...Et comme exemple de poète il choisit Verhaeren, ver à reine ? comme "le ver de terre amoureux d'une étoile" dans Ruy Blas.
Vian aurait pu choisir
Paul Verlaine, en plus ça faisait laine de verre...Depuis fin 1944, entre l'écriture du roman (1942-1943) et sa publication (1947), une entreprise de la place
Paul Verlaine, faisait scandale pour sa collaboration économique avec les Allemands.
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