Sasmira, tome 2 : La fausse note

Ce tome est un peu moins bon que le précédent, il ne s'en dégage pas autant de poésie et la résolution partielle du mystère autour de Sasmira y est sans doute pour beaucoup. Il n'empêche qu'on retrouve les mêmes ingrédients que dans le tome premier. Laurent Vicomte prend le temps pour bâtir une histoire solide qui ne pourra que vous convaincre. Les révélations concernant un personnage en particulier en dévoile énormément quant à l'intrigue même s'il reste encore un pan entier à résoudre. le mystère plane toujours autour de Sasmira. L'auteur nous livre là une histoire suave, empreinte de poésie mystique aux couleurs de l'ancienne Egypte, le cadre n'étant pas pour me déplaire. J'espérais simplement et très égoïstement que l'Egypte ne serve encore de cadre à une histoire. Pourquoi ne pas la situer en Mésopotamie ou en Inde, même s'il est vrai que l'Egypte attire généralement plus et qu'elle se prête plus à cette histoire étant donné les thèmes développés ( la vie, la mort, la vie après la mort, le passage du temps, l'éternel recommencement, vie éternelle, réincarnation...). Ceux ci abondent dans les mythes égyptiens et en forment même les bases théologiques et mythologiques, voire même historiques, et il était tout naturel et logique ( trop facile!!?) pour l'auteur d'y situer son récit.
Toujours est il que ce tome se lit avec délectation et si vous n'êtes pas enthousiasmé par son histoire, du moins le serez vous par les somptueux graphismes, qui gagnent encore en beauté, finesse et précision.