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Critique de Basmat


Me voici assise devant mon ordinateur après avoir terminé la lecture de ce roman, et je ne sais pas quoi écrire. J'ai apprécié ce roman mais cette lecture m'a perturbée car l'histoire est faite pour que le lecteur ne puisse pas différencier le réel de la fiction. Cette lecture a réussi à me faire douter à chaque instant : est-ce réellement arrivé ou est-ce de la « pure fiction » ?
J'ai déjà lu un roman de Delphine de Vigan, Rien ne s'oppose à la nuit, et je l'avais vraiment beaucoup apprécié. J'avais apprécié la part biographique ainsi que la façon dont elle avait retranscrit les souvenirs et la maladie de sa mère.
Ce précédent roman est omniprésent dans D'après une histoire vraie et toute l'intrigue tourne autour de la part de réel et la part de fiction dans les oeuvres. Quelle était la part de fiction dans Rien ne s'oppose à la nuit ? Devrait-elle ensuite écrire une fiction ou un roman « inspiré de faits réels » ? Même le titre choisi pour le roman est empreint de ce questionnement perpétuel : D'après une histoire vraie. Cette interrogation m'est restée dans la tête tout le long de ma lecture, quelle est la part de réel et quelle est la part de fiction ?
En effet, le roman semble au départ autobiographique puisque l'autrice semble s'intégrer au roman tout comme ses proches, même le titre va dans le sens du réel. Seulement, cette L. qui est au centre du roman, personne de son entourage ne l'a vue, personne ne lui a parlé, tous ceux qui l'ont croisé n'en ont aucun souvenir. Dès lors il apparaît légitime de se poser la question de son existence.
Delphine de Vigan a d'ailleurs écrit dans ce roman « ce pourrait être un projet littéraire, écrire un livre soi-disant inspiré de faits réels, mais dont tout, ou presque, serait inventé ».
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