Dans l'Himalaya, une petite fille, rescapée d'un massacre, est recueillie par des êtres immortels. le dessin est en bichromie, un noir et un ocre, le trait est simple, tout en contrastes de noir et de blanc, sans nuances ormi cet ocre, le coup de crayon est naturel, formes simples, grands yeux touchants pour la petite fille, yeux en étoile pour l'un des immortels.
Après un démarrage tragique, le récit s'adoucit, Vijaya découvre un monde parallèle merveilleux, et inquiétant parfois, c'est une sorte de conte initiatique, tout en douceur et poésie. le fantastique est bien amené, la magie opère. Mais malheureusement, j'ai été très déçu par la fin : les problèmes se résolvent dans une baston qui n'a rien à voir avec la délicatesse du récit et qui dénature complètement l'ambiance si subtile jusque là, la transformant en un banal récit manichéen.
C'était si bien parti, cette fin est un beau gâchis.
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