Où une villa devient l'incarnation des souvenirs, à travers ses couleurs, ses odeurs, ses bruits.
Où elle respire au rythme de la narratrice, avec lenteur et délicatesse.
Comme le style de ce court texte où la poésie prédomine.
Parfois, on peut avoir l'impression que l'auteure nous perd et, finalement, au détour d'un paragraphe, nous rattrape par la main. A moins que cela soit par le coeur.
Le deuil se construit avec pudeur puis se délite en douceur.
Le père n'est plus, seuls ses souvenirs subsistent. Et sans doute aussi, le parfum d'une âme qui flotte.
La narratrice appuie sur le bouton « pause », plonge dans l'eau et les mots et la lumière se fait.
Une jolie lecture !
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