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Critique de Flaubauski


Irene fuit Madrid et la perte de Marcello, son seul amour, terrassé par la maladie. Forte de l'argent issu de diverses ventes de biens leur appartenant, d'hôtel en hôtel, en bord de Méditerranée, d'amant.e éploré.e en amant.e éploré.e d'un soir, aux montres et parfums comme seuls attraits, dont elle espère un orgasme, seule façon pour elle de voir apparaître, dans un escalier de lumière, son Marce, Irene cherche à redonner un sens à son existence, en courant après son amour brutalement perdu, éperdument, inlassablement, au point de mener son lecteur avec elle dans un tourbillon de monotonie qui la tient, quant à elle, en vie, jusqu'à ce que...

Certes, la monotonie est prégnante dans ce roman, et elle nous gagne, effectivement, progressivement, jusqu'au retournement qui nous attrape dans les cent dernières pages et donne lieu à un autre dénouement que celui attendu. Certes, ce retournement n'est pas des plus originaux, mais il fonctionne plutôt bien, et permet, par lecture rétroactive, de comprendre au mieux Irene, ses obsessions, ses routines, ses réflexions et pensées, les retours en arrière sur son passé, de plus en plus omniprésents.

Malgré tout, même si je comprends bien les raisons pour lesquelles Manuel Vilas a construit son roman de cette manière, je n'y ai pas pleinement adhéré, ayant eu du mal à entrer dans l'intrigue et à m'intéresser à l'histoire d'Irene, bien que cet intérêt soit venu plus tardivement, en réalisant justement que ce désintérêt était narrativement rendu délibéré pour donner plus de poids au retournement de l'intrigue.

Je remercie les Editions du Sous-Sol et Babelio pour la découverte et de ce roman, et de son auteur.
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