Quoi de mieux que des courts extraits de cette novella pour parler de
Bird ? Il n'y a pas meilleur que
Marc VILLARD pour raconter la face noire de Paris :
« - On y va Cécile ? Nous sortons dans le froid vif. Je passe mon joli blouson bleu et blanc avec ¨Samu social de Paris¨ écrit en typo énorme dessus pour le cas où l'on me confondrait avec un CRS »
« Plus rien ne m'étonne dans la nuit parisienne. La détresse totale commence à deux heures du matin. »
« Ma grand-mère m'a dit la vérité avant de mourir en septembre : il est sans-abri depuis dix ans et zone à Paris »
«
Bird tire Marie hors de la tente avec délicatesse. Il colle l'oreille à sa poitrine et se redresse, effaré »
« Enfoiré de ta race de merde. Si le mec qui a le portable porte ça aux journaux, je suis perdu »
« Un Breton t'a laissé son saxophone et je t'ai vu dans la pénombre du club, t'étais mon héros de la nuit »
« Les élections sont dans trois semaines et ce portable entre de mauvaises mains peut m'anéantir »
« Votre client, comme vous dites, est une petite ordure de seize ans qui s'amuse à buter les SDF le soir avec ses copains »
« Puis je deviens dingue et, en laissant couler les larmes dans mon cou, glisse ma main sur la sienne et murmure. – Papa »
« J'ai choisi le Samu social quand j'ai su que tu zonais à Paris. Je me suis dit qu'un beau jour je te verrais pendant la maraude. Et j'avais raison . Pourquoi tu te fais appeler
Bird ? »
« Et hier, on essaie de te tuer pour récupérer le téléphone et supprimer toutes les traces. T'es mal parti, papa »
« Je vais mettre de la distance entre moi et ces morts. J'ai pas encore décidé. Je t'enverrai une carte; à partir de maintenant on reste en contact »
Marc VILLARD –
Bird . Parution en octobre 2008 ,
Joelle Losfeld Éditions . ISBN 9782070787593 .
Lien :
http://romans-policiers-des-..