...le glacier apparaissait enfin presque complet, plissé et maculé. Les crevasses, comme des rides, étaient bleuâtres.
Certains sables, micaschistes pulvérulents, laissaient des traces comme l'aurait fait de la poussière d'argent. Et par un hasard malicieux, main passée sur le front, insecte sur la joue, nous nous découvrions métallisés à notre insu.
Et puis, une fois la sieste finie, à l'heure où les professionnels reviennent de course, vers les quatre heures de l'après-midi, les retraités se mettaient en route et le chassé-croisé commençait.
Les uns descendaient dans des nuages de poussière et les autres qui montaient se garaient précautionneusement pour les laisser passer.