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Critique de IreneAdler


Les mouvements de retrait volontaire de la société ont très souvent (toujours ?) eu pour vocation de lutter contre quelque chose : aéroport, ferme géante... On s'installe et on essaie de construire autre chose, autrement. Que se passerait-il si des milliers (beaucoup de milliers) de jeunes gens décidaient de faire sécession, mais sans rien réclamer que le droit de ne pas vivre comme leurs parents, comme ont leur a appris ?
C'est ce que Villeminot essaie d'imaginer, offrant une utopie et contre-utopie dans le même mouvement. Finalement la contre-utopie ne vient pas des sécessionnistes eux-même, mais de tout un système. Pourtant, parfois ça marche.
Ce n'est pas une robinsonnade, ni un roman post-apo de plus (d'ailleurs, il n'est pas post-apo), mais bien la proposition de vivre à côté. Ça m'a fait penser au village de Dormilouse dans les Écrins : abandonné dans les années 1950, puis réinvesti dans les années 1970 par des utopistes. Et ça a plus ou moins fonctionné.
Alors oui, il y a peu de survivants à la fin, mais ils seront l'étincelle, celle qui met le feu et qui fera bouger le monde.
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