Dés les premières pages j'ai été happée par la plume, le langage de l'auteur qui décrit si bien la nature, la forêt, les odeurs, le froid qui entoure Gaspard et son chien, tous deux tapis dans les ronces. S'ensuit la rencontre avec Jean-le-Blanc, un reclus de la forêt, un beau personnage à découvrir. Mais il n'est jamais très seul cet homme de la forêt, des bohémiens, des voleurs, diseurs de bonne aventure, des romanichels, des laissés pour compte lui rendent visite, c'est une joyeuse bande de marginaux, ceux de la Caravane à Pépère qui défraya la chronique au début du XXe siècle.
Un très beau texte qui fait écho à nôtre époque et dédié aux sans-famille, sans-abris, sans-papier, sans-patrie. Un très beau texte, lumineux et empli d'humanité.
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