Le dernier hiver de Dani Lancing

Dani Lancing, étudiante prometteuse et jeune fille modèle, a été violée et sauvagement assassinée. « Les véritables monstres ne se cachent pas dans les armoires. » (p. 15) Des années plus tard, le coupable court toujours. Pour ses parents, Jim et Patty, tout a basculé quand elle est morte. Patty a abandonné une belle carrière pour se consacrer à la traque du tueur et Jim est hanté par le fantôme de Dani. Quant à Thomas Bevans, le premier amour de la disparue, il s'est juré de consacrer toutes ses forces à la recherche des tueurs de jeunes filles. Et voilà que vingt ans plus tard, les avancées scientifiques laissent espérer une réouverture de l'enquête. Mais, depuis longtemps, Patty a décidé de faire justice seule et se prépare, au cours des derniers jours de décembre 2010, à confondre et punir le meurtrier de sa fille. La vengeance, bien qu'illégale, semble profondément juste ici et elle doit affronter des forces contraires et malveillantes. Hélas, à mesure que les preuves font surface et que la vérité se dessine, le beau portrait de Dani Lancing se craquèle pour révéler une image plus sombre. Les vivants sortiront-ils indemnes de cette course contre le mensonge ?

La narration se plaît à perdre le lecteur en effectuant sans cesse des aller-retour dans le temps, retardant ainsi le dénouement de cette sinistre histoire. L'histoire est plutôt bien écrite et même si certaines ficelles sont assez grosses (j'avais compris la raison de la mort de Dani bien avant la fin), le texte ménage quelques surprises intéressantes. Toutefois, je déplore une fin bien trop rocambolesque et qui accumule jusqu'à l'écoeurement des révélations qui finissent par mettre à mal la crédibilité de l'histoire. Sans spolier, ça donne à peu près ça : Machin a fait ça à Truc, alors Truc a fait ça et ça a causé ça chez Bidule qui a alors fait ça et ça a eu un impact affreux sur Machin. Bref, une fin surchargée comme un vilain sapin de Noël qui ploierait sous des décorations de mauvais goût. Donc, même si ma lecture n'a pas été déplaisante, je ne recommande pas ce roman dont, finalement, le seul point à retenir est que, enfant, Dani Lancing, avait un lapin en peluche nommé Galipette. Mais ce détail génial (subjectivité, bonjour !) ne suffit pas à rattraper une mauvaise conclusion.

C'est en voyageant dans une petite librairie d'Obernai, que mon chéri, est resté scotcher sur la couverture. Et généralement, il ne se trompe jamais. Mais cette-ci la magie n'aura pas opéré.

Au départ, j'ai trouvé les chapitres assez lent. Il y a eu aussi de nombreux bons dans le temps qui n'ont pas aidé à la compréhension, aussi bien au niveau des parents que de l'inspecteur qui est toujours amoureux de Dani après 20 ans. J'ai vraiment eu l'impression que l'histoire s'est accéléré durant les 5 derniers chapitres. Et là, on peut dire que j'ai dévoré le livre.

Bref, pour le coup, j'ai un avis en demi teinte. L'histoire est bien mais j'ai un peu d'inchevé. Peut-être que le second tome l'auteur m'attirera plus que le premier. A faire à suivre donc.

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P.D Viner – le dernier hiver de Dani Lancing
18 mai 2016 ~ marylit ~ Modifier






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Le dernier hiver de Dani Lancing. Viner

Résumé de l'éditeur :

Le meurtre de Dani Lancing, étudiante, a été violent et brutal. Son assassin est resté anonyme.Ses parents ne se sont jamais remis de ce cauchemar, même au bout de vingt ans. Leur mariage s'est effondré, la mère a renoncé à sa brillante carrière de journaliste pour chercher le moindre indice, et le père est poursuivi par le fantôme de sa fille.Tom, son amour d'enfance, se noie dans son boulot de détective pour empêcher que d'autres jeunes filles connaissent le même sort.Lorsque Tom découvre une piste et déterre l'affaire, la mère de Dani les entraîne dans sa folie de vengeance sans limites, prête à descendre aussi bas que le monstre qu'elle pourchasse.

Mon avis :

Il est rare que j'aie des avis vraiment négatifs sur mes lectures. Celui-ci hélas va rentrer dans les annales du roman le plus mal écrit que j'aie pu lire dans le genre. Un vrai fouillis dans la succession des chapitres. Personnellement je puis jongler sans problème avec les flash-back, ou bien les alternances des chapitres par personnage. Ici, c'est un vrai méli-mélo. J'ai eu beaucoup de mal à suivre ce livre. Je m'y suis ennuyée.

Je ne puis pas fermer un livre. Je le lis jusqu'au bout pour au moins me faire une opinion. de cet auteur je n'ai que ce livre là.
L'auteur réserve toutefois lors des quelques dernières pages le coup de théâtre final où là tout tient la route dans le récit. Quel dommage que tout ce qui a précédé n'ait pas été écrit dans la même veine, avec ce tempo, ces descriptions.

La perte d'un enfant, oui, je suis d'accord, c'est injuste, infiniment triste. le répéter à longueur de chapitre cela devient lassant. L'auteur aurait pu, d'après moi qui ne suis que novice en critiques littéraires ne pas autant plonger dans des redondances pathétiques concernant la peine des parents, mais au contraire mettre davantage en avant les protagonistes de ce récit que nous retrouvons à la fin du livre.

Très peu de rebondissements. le quatrième de couverture m'avait bien tenté. Hélas il n'a pas été à la hauteur de mes attentes.

Un livre mal écrit. Désolée pour l'auteur. Ou alors a souffert d'une très mauvaise traduction ? Je l'ignore. Comme ce roman avait été nominé, je me suis laissée tenter. Ce fut une erreur. C'est fait, c'est écrit.

L'idée de base et qui se découvre à la fin est excellente. Un autre développement aurait été meilleur que ces mélanges où j'ai eu bien des difficultés à m'y retrouver.

18-05-2016
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