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Critique de Pixie-Flore
Cette bande-dessinée est une sorte d'histoire initiatique. Les graphismes sont simples, épurés. L'auteur esquisse juste les émotions et les formes sans affiner son trait. L'histoire est plutôt simple elle aussi : le jeune Antoine, adolescent, va y découvrir l'amour et la sexualité.
Je trouve le titre un peu trompeur car si, au départ, les liens qui unissent Hélène et Antoine semblent verser dans le fraternel, l'initiation de cette potentielle grande soeur va virer à la pulsion sexuelle adolescente. C'est fait d'une façon plutôt réussie : c'est doux et voluptueux. Hélène semble se chercher une place dans le monde et papillonner vers les stéréotypes de l'adolescence : portable, clopes, alcools, sexe. Antoine est plutôt tout le contraire : posé, réfléchi, appliqué, "sage". Mais ils ont tout les deux une espèce de fragilité complémentaire. La rencontre entre ces deux personnages nous offre une histoire - d'amour ? d'attirance ? - plutôt tendre. C'est léger et fugace, le temps d'un été.
Je trouve le titre un peu trompeur car si, au départ, les liens qui unissent Hélène et Antoine semblent verser dans le fraternel, l'initiation de cette potentielle grande soeur va virer à la pulsion sexuelle adolescente. C'est fait d'une façon plutôt réussie : c'est doux et voluptueux. Hélène semble se chercher une place dans le monde et papillonner vers les stéréotypes de l'adolescence : portable, clopes, alcools, sexe. Antoine est plutôt tout le contraire : posé, réfléchi, appliqué, "sage". Mais ils ont tout les deux une espèce de fragilité complémentaire. La rencontre entre ces deux personnages nous offre une histoire - d'amour ? d'attirance ? - plutôt tendre. C'est léger et fugace, le temps d'un été.
