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Critique de paulmaugendre


En ce mois de juillet, Claude, onze ans, est contente : ses cousins, François, treize ans, Mick, onze ans, et Annie, neuf ans, arrivent pour passer les vacances en sa compagnie à la villa Les Mouettes et cela promet de nouvelles aventures.

Promenades en bateau puis en vélos sont au programme. Les cousins sont toujours accompagnés de Dagobert, le chien de Claude, qui participe à toutes leurs pérégrinations. Les bonnes comme les mauvaises.

A la radio, les informations révèlent qu'une succession de vols d'objets précieux et de bijoux sont perpétrés dans la région. Les cousins n'y font guère attention, pris par leurs promenades à bicyclettes. Ils arrivent à un château, le château de la Mulotière, qu'ils n'avaient encore jamais visité mais la déception les attend. Les objets en vitrine ne sont que de banales bricoles sans grand intérêt.

Le marquis de Penlech qui habite les lieux est tout autant désolé et il leur confie qu'il vient d'avoir la visite non programmée de cambrioleurs qui ont tout emporté, notamment une précieuse collection de montres. Pourtant il était persuadé que son château était un véritable coffre-fort, à l'abri de toute intrusion malveillante.

Peu après, alors qu'ils sont en mer à bord de leur embarcation, ils sont pris dans un orage. L'esquif coule et ils doivent rejoindre la plage à la nage. Arrivés au pied de la falaise, sains et saufs, ils repèrent une grotte qu'ils se mettent en devoir de visiter. Dagobert les précède, leur signalant parfois des dangers, et ils parcourent de nombreux couloirs, grimpent, et se retrouvent au bout d'un certain temps (ce n'est pas précisé) en haut de la falaise, à l'endroit où ils ont pique-niqués peu auparavant.

Ils se souviennent d'un buisson qui bougeait et apparemment ils ne sont pas les seuls à emprunter ce passage. Ils décident donc d'explorer à nouveau les nombreux couloirs, passages, trouées, et leurs ramifications. Et c'est ainsi qu'ils découvrent dans un renfoncement des caisses contenant le produit des vols, dont les montres du marquis. Tandis qu'ils cachent quelques unes de ces caisses dans un autre renfoncement, ils entendent du bruit. Ce sont les bandits qui se sont engouffrés dans la grotte, désireux de récupérer ces caissons.

Naturellement ils se terrent, tentant de faire le moins de bruit possible afin de ne pas dévoiler leur présence. C'est sans compter sans un rat inoffensif qui passait par là tranquillement. Dagobert se lance à la poursuite du rongeur.



Ce roman écrit par Claude Voilier, qui a repris les personnages imaginés par Enid Blyton en 1971, après le décès en 1968 de la célèbre créatrice de la série du Club des Cinq, se lit de deux façons différentes : page de gauche le texte pur, page de droite l'adaptation en bande dessinée par Jean Sidobre. Un double plaisir qui permet de lire en deux versions les aventures de Claude, François, Michel et Annie et du chien Dagobert. Plus les personnages récurrents, les parents de Claudine, dite Claude, dont le père un savant qui aime se confiner dans son bureau et détestant être dérangé.

Claude est véritablement le chef de la bande, non seulement parce que c'est chez elle que tous se retrouvent, mais par son caractère difficile. Elle se montre autoritaire, désireuse d'imposer ses décisions, se voulant l'égale, voire plus, des garçons. Et tout comme ses cousins, elle se montre plus mature que son jeune âge le laisserait supposer.

Ils ne vieillissent pas, le privilège d'être des héros de papier. Et cela m'a rappelé l'excellent roman de Michel Pagel, le Club, dans lequel l'auteur imaginait nos amis devenus adultes se retrouvant pour une réunion familiale cahoteuse.

Mais comme souvent, le Marquis appelle les Cinq, une légère erreur s'est glissée, qui ne prête pas à conséquence, mais qui peut choquer les lecteurs âgés comme moi qui possèdent peut-être plus de recul. Ainsi à un certain moment, les vélos des quatre, Dagobert se laissant trimbaler, deviennent des vélomoteurs. de nos jours, il s'agirait probablement de vélos électriques, modernisme oblige !

Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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