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Critique de Gusseuh


Roman hallucinant et halluciné, oeuvre dédiée aux faibles, aux victimes, aux lâches, aux survivants malgré eux, à ceux qui se taisent et ne savent même pas s'ils n'en pensent pas moins, Les aigles puent est tout simplement l'Apocalypse en livre.
La fin du monde est moche, grise et dégueulasse.
Les survivants sont scindés. D'une part les vainqueurs, ceux dont le physique s'est modifié en bien. D'autre part, les perdants, ceux qui ont décrépi. Ceux qui ont tout perdu. Même l'envie. Même l'espoir. C'est cette catégorie là que Bassmann alias Volodine nous décrit de l'intérieur.
Ils ont un semblant d'humanité. Ils tentent de se faire entendre. Mais ils ne peuvent rien. Ils sont devenus, par la force des choses, des animaux de foire dégénérés. Ils ont leurs propres règles de vie, qu'ils ne respectent pas forcément.
Ils sont cons, ils sont moches, ils puent... Mais ils vivent.
Et quand ils meurent, quelle différence ?
Un livre puissant, bref mais rageur. Sans début, sans fin. de toute façon, la fin est déjà là, et on y passera tous...
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