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Critique de Valery_Sauvage


La seconde loi du caméléon
Tout d'abord, on peut déduire immédiatement du titre qu'il n'y aura pas de troisième loi du caméléon. Ceci posé, nous n'y reviendrons plus.
Alors de quoi ça parle ? Ce n'est pas à proprement parler de la Science-Fiction, bien que l'intrigue se situe en 2070, dans la bonne ville de Bruxelles, que peu de Bruxellois reconnaîtraient je suppose. Je classerais plutôt cette histoire en dystopie d'espionnage. Comment rendre compte d'un roman d'espionnage, dystopique ou non, sans ôter le plaisir au futur lecteur. Impossible. Donc juste quelques points positifs et négatifs, totalement subjectifs.
L'auteur convoque dès la première page - après un exergue qui peut poser question mais trouve tout son sens ensuite – le poète Georges Brassens, voilà qui avait tout pour me plaire. Mais, paf, il donne ensuite un vilain rôle aux écureuils, et ceux qui me connaissent savent l'amour que je porte à ces petites bêtes. Bilan qui s'annule.
Pour revenir sérieusement à cette histoire, on retrouve ce qui fait le lexique littéraire de cet auteur qu'on ne présente plus, des personnages hauts en couleurs, certains stéréotypés (l'espionne chinoise tout de cuir noir vêtue) d'autres qui au contraire affichent un profil d'anti héros, comme le personnage principal, Max, gros type originaire des mers du sud qui fait tout pour passer inaperçu, sans toutefois y parvenir complètement. La prostituée au grand coeur, roulant carrosse et buvant vodka, la cheffe des services de sûreté, petite vieille vénale qui demande des pâtisseries de chez Désiré et s'entoure de deux lourdingues baptisés Alpha et Oméga...
Le tout sur fond de société polluée, qui se délite de toutes parts, de zones où il ne fait pas bon traîner le soir, même pour un gros black de 120 kg, de guerre froide avec des armes plus terribles encore que le feu nucléaire.
Voilà un sacré cocktail qui va vous tenir en haleine (pas trop longtemps tout de même, à peine 220 pages) mais qui ne délivrera ses secrets qu'à la toute fin, et sans qu'on ait pu un instant en deviner le dénouement.
Encore un très bon moment passé en compagnie des personnages sortis de l'imagination fertile de M. de Vos, que je remercie.
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